Transparence et secrets dans l’accident du sous-marin russe

  • Dernière mise à jour le 12 novembre 2008.

Les responsables russes gérant l’accident à bord du Nerpa ont changé de façon d’agir depuis le désastre du Koursk en 2000, mais un voile de secret persiste, ont remarqué des observateurs, cités par l’AFP.

"Les autorités ont été assez ouvertes" en ce qui concerne l’accident de samedi où 20 personnes ont perdu la vie, a déclaré Alexei Venediktov, rédacteur en chef de la radio Echo de Moscou, un des derniers médias indépendants en Russie.

L’expert militaire indépendant Vitaly Shlykov est d’accord, soulignant les différences dans l’approche des autorités face à l’accident de samedi par rapport au naufrage du Koursk, où les 118 marins avaient perdu la vie.

"Il est clair que dans le cas du Nerpa, la marine a voulu briser une tradition séculaire de secret," a indiqué Shlykov, soulignant en particulier la rapidité de l’annonce de la catastrophe, le jour même où elle s’est produite.

Le naufrage du Koursk n’avait pas été annoncé avant le 14 aout, 2 jours après l’accident. Le président Vladimir Poutine n’avait apparemment pas été informé avant plusieurs heures et n’avait rendu visite aux familles que 11 jours plus tard.

Source : Focus News (Bulgarie)