Il est temps de commencer àpréparer le remplacement des sous-marins Australiens

  • Dernière mise à jour le 20 avril 2007.

Les très controversés sous-marins Australiens de la classe Collins viennent juste d’atteindre leur maturité. Pourtant un centre de réflexion stratégique prévient qu’il est déjàtemps de penser àleur remplacement.

Le premier des sous-marins touchés par de gros problèmes vient juste d’être remis en état ; il va commencer prochainement de nouveaux essais à la mer après des années de problèmes s’étendant du système de combat qui ne fonctionnait pas à des hélices bruyantes.

Les sous-marins sont prévus d’être désarmés à partir de 2025 et le gouvernement prendra une première décision sur leur remplacement vers 2011.

Le président de la Kokoda Foundation, Ross Babbage, a déclaré que, pour que cela arrive, beaucoup de choses auront besoin de se produire rapidement.

“Le plus important, les recherches, études, essais et enquêtes sur les options choisies pour la prochaine génération de systèmes sous-marins doivent être terminés dans les 3 prochaines années,” écrit-il dans une étude sur les futures opérations sous-marines publiée vendredi.

Malgré l’avantage d’une autonomie en plongée presqu’infinie, le Professeur Babbage ne recommande pas l’énergie nucléaire pour la prochaine génération de sous-marins Australiens.

Cela ajouterai une nouvelle dimension d’exigences en matière de complexité, de coût et de soutien, a-t-il déclaré.

En l’absence d’une industrie nucléaire locale, cela serait techniquement difficile, couteux et risqué.

“Cependant, s’il y avait un renforcement très rapide de l’industrie nucléaire Australienne au cours des prochaines décennies, provoqué par les besoins d’un secteur de production d’électricité en expansion, il pourrait être intéressant de revoir ce jugement pour des sous-marins devant être acquis après 2050,” a-t-il écrit.

Le Prof. Babbage suggère que les nouveaux sous-marins utilisent un système diesel-électrique à la pointe de la technologie — similaire à celui actuellement installé sur les sous-marins Collins — peut-être avec une capacité AIP.

Dans le document, il explique que de très bons arguments militent pour un investissement substantiel dans des capacités sous-marines de nouvelle génération.

“L’Australie a déjà beaucoup investi dans la maîtrise des technologies sous-marines avancées, des systèmes et des opérations. C’est un avantage certain qui mérite d’être conservé et exploité plus avant,” écrit-il.

“L’expertise Australienne dans ce domaine permet un haut niveau dans la préparation de plusieurs catégories d’opérations futures.”

En prenant la Zone Economique Exclusive, le plateau continental et le territoire Antarctique, le domaine maritime d’Australie est le plus étendu au monde.

Mais il n’est pas possible de définir exactement à quels défis l’Australie fera face dans le domaine de la défense à l’horizon 2025-2050.

Le Prof. Babbage écrit que les systèmes sous-marins sont pertinents dans 3 domaines clé — de futurs conflits inter-états, la lutte contre le terrorisme et la lutte contre la prolifération des armes de destruction massive.

Ce n’est que dans le domaine de la défaillance d’états régionaux que les sous-marins sont moins utiles, écrit-il.

Afin de mettre en service de nouveaux sous-marins, de nombreuses études seront nécessaires, répondant à des questions comme le nombre nécessaire, la durée de vie prévue et une stratégie d’acquisition.

Un des problèmes principaux est la prévision du personnel nécessaire.

Source : The Australian