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DCN a procédé, hier, Ã Brest, Ã l’embarquement de (…)
Deux ans après qu’un incendie ait touché en mer le HMCS Chicoutimi, tuant un marin et provoquant une enquête parlementaire, la Marine Canadienne va adopter un nouveau plan destiné Ã prouver la valeur de ses sous-marins d’occasion.
Revenir à la 3ème partie.
Le service n’est pas le seul dans son évaluation positive des sous-marins. Dans un rapport publié en juin, le comité de la défense du Sénat a souligné que les sous-marins de la classe Victoria étaient indispensables pour que le Canada puisse faire respecter sa souveraineté sur ses propres eaux et opérer efficacement outre-mer. Il recommandait que l’armée commence à étudier un programme d’amélioration des sous-marins — pour plusieurs millions de $ —, qui ont encore de 20 à 25 ans de vie opérationnelle devant eux.
Certaines parties de la Marine sont inquiètes que les sous-marins puissent être victimes au final de coupures budgétaires. Des sources militaires indiquent que les sous-marins sont indiqués sur le plan de capacité de la défense, le document à long-terme des forces canadiennes qui énumère le matériel nécessaire pour le futur. Mais avec le conflit en Afghanistan qui nécessite plus de ressources que prévu, la crainte dans les cercles navals est que la flotte sous-marine soit au final abandonnée pour économiser de l’argent.
L’autre point d’inquiétude est ce que va devenir la SCF du Gén. Hillier. Une expérience destinée à vérifier si cette force est viable a lieu en ce moment au large de la Caroline du Nord, avec la participation de 1 200 militaires Canadiens des 3 armes. Le Windsor et les Pathfinders rempliront des tâches similaires à celles effectuées au large de la Nouvelle Ecosse.
Pour les militaires, la SCF a un sens. La majorité des zones potentielles de guerre du monde sont dans des régions proches de l’océan et presque toutes les armées occidentales ont une sorte de force amphibie. Combattre dans des pays enclavés comme l’Afghanistan est vu dans les cercles de la défense comme l’exception, pas comme la règle, pour le futur.
Mais des hauts gradés craignent que la SCF ne soit pas une priorité pour le ministre Canadien de la défense, Gordon O’Connor. Les navires d’assaut amphibies que le Gén. Hillier veut acheter couteront plus d’un milliard de $. Il y a aussi le problème de savoir si l’armée, déjà limite en personnel pour l’Afghanistan, peut se permettre de perdre d’autres troupes pour la SCF.
Une théorie qui circule dans l’état-major de la défense nationale à Ottawa est que le gouvernement Conservateur va prendre les résultats de l’expérience de la SCF, annoncer qu’il va examiner le concept, puis discrètement enterrer cette idée.
Mais la politique de défense est la dernière chose qui vient à l’esprit des Pathfinders et de l’équipage du Windsor. Les opérations de nuit ont commencé et le Windsor glisse discrètement en plongée, se préparant au rendez-vous avec les commandos qui, une nouvelle fois, le rejoindront en venant de terre.
Le poste central est sombre, sauf la lumière fluctuante verte et rouge des différents panneaux et senseurs. Regardant à travers le périscope, le Lt.-Cmdr. Ellis surveille l’obscurité à la recherche d’un signe des Pathfinders.
La caméra thermique du Windsor peut détecter la chaleur émise par le corps des soldats. Mais il est plus facile pour les Pathfinders, équipés de lunettes de vision nocturne, de viser la petite partie du kiosque du sous-marin qui dépasse de l’eau et de se diriger vers le sous-marin.
[(A suivre : la 5ème et dernière partie.)]
Source : Ottawa Citizen