Le gouvernement indien est critiqué pour le retard dans l’achat d’armements

  • Dernière mise à jour le 8 mai 2005.

Le vérificateur général de l’Inde a critiqué le gourvernement parce qu’il retarde l’achat de différents équipements militaires. D’un autre côté, les récentes malversations entourant les achats militaires ont virtuellement gelé les nouveaux achats et la modernisation des anciens.

L’auditeur général a particulièrement critiqué le gouvernement pour le retard dans l’achat de matériel de déminage, ce qui met en danger le personnel de l’‘Opération Parakaram’ [1]. Le retard dans l’achat d’un robot sophistiqué de déminage a conduit l’armée indienne à utiliser des techniques manuelles pour déminer le “Front Occidental”, avec de grands dangers pour la vie humaine, a déclaré le vérificateur général dans son rapport remis au Parlement vendredi dernier.

Des responsables de la défense ont indiqué que les craintes de remise en cause de tout le processus de décision sur les achats d’armes sous le précédent gouvernement, ajoutées à des enquêtes sur d’éventuelles malversations et pots de vin, ont virtuellement bloqué tout le processus. Parmi les achats bloqués par la nervosité des services de la défense, il y a l’importation de gilets pare-balles, très utiles dans la lutte contre le terrorisme.

Cette crainte est renforcé par le manque de soutien du ministre qui a demandé une enquête à la police, suite à la parution d’un article dans un journal sud-africain rapportant qu’un fabricant d’armes sud-africain aurait demander à une société de Jersey de lui fournir le rapport confidentiel d’un comité de fixation de prix, sans même demander à ses propres services de vérifications. Or, les responsables indiens indiquent après vérification que des représentants de ce fabricant d’armes ont assisté à toute la réunion.

Les grands contrats de défense qui peuvent être retardés à cause de la crainte d’enquêtes comprennent les sous-marins Scorpène, des avions de patrouille maritime, 126 avions de combat et de l’artillerie. Les responsables sont aussi très réticents à finaliser les contrats pour le matériel crucial nécessité par les opérations contre la subversion dans le Jammu, le Cashmire et le Nord-Est.

L’achat des six sous-marins Scorpène, pour un montant de 2 milliards de $ US, attend maintenant l’accord du comité de sécurité du cabinet (CCS). Les négociations sur le prix se sont terminées il y a plus d’un an sous le précédent gouvernement.

Notes :

[1Déminage de la frontière avec le Pakistan.

Source : Daily Times (Pakistan)