Porte-avions : l’ambiguïté franco-britannique

  • Dernière mise à jour le 6 septembre 2007.

Prévu normalement d’ici àla fin de l’année, le prochain sommet franco-britannique pourrait donner àNicolas Sarkozy une nouvelle occasion de s’afficher comme un « faiseur » d’Europe. Après le mini-traité sur les institutions où il a joué les intermédiaires entre Berlin et Varsovie, suivi de l’accord franco-allemand censé faire d’EADS une entreprise « normale », c’est sur les questions de défense que le président va pouvoir surfer, dans le sillage de son prédécesseur. Gordon Brown et lui devraient en effet profiter de la rencontre pour faire acte de coopération commune en matière de porte-avions. Le ministre de la Défense britannique, Des Browne, vient de lancer le chantier. S’il respecte ses promesses de campagne, le président français devrait en faire de même. Ce serait tout un symbole pour l’Europe de la défense qui relève encore beaucoup de la politique de l’incantation. D’autant que l’exemple viendrait des deux pays qui maintiennent encore une ambition militaire forte. Pas sûr pourtant que l’on partage la même définition du mot coopérer des deux côtés de la Manche. Et qu’àl’arrivée, les gains soient si importants.

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Source : Les Echos