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Les réparations à mi-vie du sous-marin argentin San Juan, qui ont commencées à l’arsenal Almirante Storni (ex Domecq García), sont destinées à retrouver des capacités que l’industrie navale argentine a perdu il y a des décennies.
Les infrastructures dont disposaient l’Argentine, permettaient de construire intégralement un sous-marin, a rappelé le chef de la marine argentine, l’amiral Jorge Godoy, alors que se terminait le découpage de la coque. Cette étape permettra de changer les équipements et les systèmes afin de prolonger de 20 ans la vie opérationnelle du sous-marin, pour un budget de 20 millions $.
La découpe de la coque a interrompu une pause de 2 décennies pendant laquelle cette opération n’a pas été effectuée en Argentine. La préparation a duré 2 mois et du personnel très qualifié est intervenu dans son exécution. D’autres objectifs sont de maintenir ou d’augmenter ces capacités qui ont été perdues pendant les années d’inactivité et le départ des techniciens en raison des bas salaires. Pour le chef de la marine, la réparation navale doit être une école de formation pour relancer l’industrie navale.
La défense argentine privilégie la réparation des bâtiments parce que, a expliqué la ministre de la défense, le taux de change de l’euro et du dollar rendent impossibles l’achat de bâtiments neufs. Il faut intégrer les industries navales de la région pour parvenir à un développement plus autonome. Elle a indiqué son souhait de travailler avec le Chili et le Brésil.
La réparation du San Juan doit durer 2 ans. Pour l’amiral Godoy, l’objectif est de terminer selon le calendrier prévu afin d’avoir une carte de visite permettant d’intéresser d’autres pays dans les chantiers argentins. Dans un geste politique envers le Brésil, la marine argentine a invité des techniciens de la marine brésilienne — avec laquelle elle entretient depuis des années une coopération étroite —, à participer à la soudure finale du sous-marin.
L’année dernière, les 2 pays ont lancé des discutions pour la construction commune d’un sous-marin nucléaire. En décembre dernier, le Brésil a franchit un pas supplémentaire pour son réalisation en concluant une association stratégique avec la France.
Source : Defensa.com (Espagne)