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La sélection de German Submarine Consortium (GSC) — mené par MAN Ferrostaal — comme fournisseur préférentiel des sous-marins sud-africains a été une telle farce que la possibilité de corruption est devenue une quasi-certitude.
Horst Wereteki, un dirigeant de MAN Ferrostaal, a rejeté cette semaine les accusations de pot-de-vin comme une "absurdité totale" et a démenti que sa compagnie ait payé des pots-de-vin pour obtenir le contrat.
Il a précisé que Ferrostaal envisageait des actions légales contre le Sunday Times, qui avait publié le week-end dernier ces accusations.
Cependant, la proposition allemande n’a pas été retenue parce que son sous-marin était le meilleur par rapport à ses concurrents de Fincantieri, DCNS ou Kockums.
En fait, les performances militaires jugées par l’équipe d’évaluation plaçaient GSC en dernière position et Fincantieri en tête.
GSC a réussi à prendre la tête de la course grâce à l’importance insolite donnée à certaines notes dans le processus d’évaluation des offres.
La première était le poids accordé au "soutien logistique intégré", qui représentait environ 5% du prix total d’acquisition des sous-marins.
Mais ce facteur de faible importance a reçu un coefficient de 67,5% dans les critères d’évaluation des performances militaires, ce qui signifiait que de faibles coûts de "soutien logistique intégré" ont radicalement modifié l’évaluation globale.
Curieusement, le coût du "soutien logistique intégré" indiqué par les allemands était si faible que les évaluateurs n’y ont pas crû et ont arbitrairement augmenté le cout indiqué de 75%.
Malgré cela, GSC avait encore le plus faible coût de "soutien logistique intégré", ce qui modifié le classement et fait de GSC le gagnant en ce qui concerne l’évaluation des performances militaires globales.
Source : Mail and Gardian Online (Afrique du Sud)