Escale à Toulon du paquebot, bien connu des Toulonnais.
Les industriels du secteur de la défense craignent une (…)
Le Tramontana a été le dernier sous-marin qui a subi un grand carénage.
L’absence d’accord entre les arsenaux publics espagnols Navantia et le ministère espagnol de la défense sur les détails du projet économique pour le début du grand carénage (réparations totales) du sous-marin S-71 Galerna, prévu depuis septembre dernier, fait que les travailleurs de la division des carénages du département des réparations du chantier naval sont sans travail depuis déjà 9 mois.
L’entreprise se dit certaine que le projet ne sera pas retardé plus longtemps et que la signature du contrat aura lieu le mois prochain.
Le problème de fond est que le ministère espagnol de la défense exige la réduction de l’étendue du carénage et que Navantia n’est pas disposée à diminuer le prix de l’opération, puisque les bénéfices seraient presque nuls.
Le président du comité d’entreprise, Ignacio Briones, ne savait pas précisément le nombre de travailleurs qui étaient affectés par cette situation, pas plus que les sous-traitants, bien qu’il se soit dit confiant que la situation soit résolue avant peu « pour le bien des travailleurs et de l’entreprise ».
Depuis que Navantia a terminé le dernier carénage de sous-marin en septembre dernier (le Tramontana accidenté), les travailleurs se consacrent à l’aménagement des ateliers et à la restructuration des navires, selon Briones. Lors des précédents contrats, « en 1 mois et demi ou 2, on était parvenu à un accord. Maintenant, cela dure beaucoup plus longtemps », a-t-il commenté.
Selon le président du comité d’entreprise, les chantiers souhaitaient dans un premier temps que le contrat concerne le carénage de 4 sous-marins. « Désormais, nous devrons nous contenter du seul S-71 », a ajouté Briones.
D’autre part, les responsables des chantiers Navantia Carthagène ont reçu lundi dernier une délégation du ministère de la défense turque qui s’informaient sur les nouveaux sous-marins S-80 qui les intéresse.
Les représentants turcs rendront publics en juillet prochain le nom de l’entreprise qui leur construira 6 sous-marins. Navantia, DCNS et HDW se disputent le contrat. Des sources de la compagnie espagnole ont indiqué que « elles avaient pleinement confiance de recevoir le contrat puisqu’elle construit les sous-marins les plus modernes ».
Source : La Verdad de Murcia (Espagne)
