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L’état-major de l’opération Atalante, dont l’objectif est de lutter contre la piraterie en océan Indien, avait prévu, dans les mois précédents le début de la mission, d’envoyer un sous-marin espagnol dans la région pour accomplir des missions de renseignement.
Le sous-marin aurait permis d’intercepter les conversations des pirates et de maintenir la surveillance des skiffs utilisés par les pirates pendant que le reste des bâtiments effectuaient des escortes et de la protection à distance.
Mais cette idée a été abandonnée très rapidement lorsqu’il est apparu qu’il manquait sur place une infrastructure logistique pour ce type de bâtiment.
Dans le cas des sous-marins espagnols, de plus, leur état actuel rend peu probable leur déploiement dans une région comme la Somalie puisque la température de l’eau ne permet pas le fonctionnement de leur système de réfrigération.
Ce n’est pas la première fois que la participation de sous-marins à l’opération Atalante est évoquée.
L’accord sur le statut des troupes signé entre l’Union Européenne et les Seychelles prévoit explicitement l’utilisation de sous-marins. L’article indique d’ailleurs que la marine allemande avait envisagé d’envoyer des sous-marins avant de se raviser.
Récemment, la Royal Navy a indiqué qu’un de ses sous-marins revenant de l’océan Indien avait participé à des opérations de lutte contre la piraterie, sans toutefois mentionner l’opération Atalante. La presse espagnole a aussi évoqué la participation d’un sous-marin français, mais la marine nationale n’a ni confirmé, ni démenti cette information.
Source : La Información (Espagne)
