Je pense que le meilleur moyen d’obtenir des sites (…)
L’incendie à bord d’un sous-marin canadien qui avait (…)
L’enquête militaire actuellement menée sur l’incendie mortel ayant éclaté le mois dernier à bord du sous-marin NCSM Chicoutimi se poursuivra à huis-clos, du moins pour le moment, a décidé vendredi en fin de soirée la Cour fédérale de justice.
Divers organes de presse avaient tenté d’obtenir que l’enquête soit interrompue, le temps qu’ils s’adressent aux tribunaux dans l’espoir qu’ils rendent les procédures accessibles au public.
A la suite d’une téléconférence d’une durée de quatre heures, le juge Sean Harrington, de la Cour fédérale, s’est opposé vendredi soir à la requête formulée par CBC, réseau anglophone de la Société Radio-Canada, et deux quotidiens de Halifax.
Le magistrat a expliqué que l’étude des arguments soumis quant à une éventuelle ouverture des audiences au public pourrait nécessiter des mois.
Les avocats des médias ont estimé qu’en ne permettant pas aux organes de presse de défendre leur cause, la Cour fédérale allait à l’encontre des libertés prévues par la Charte Canadienne des droits et libertés.
On ignore encore si la décision du tribunal fédéral sera contestée.
Jusqu’à présent, 18 témoins ont livré leurs témoignages au sujet de ce qui est arrivé au large des côtes d’Irlande, le 5 octobre, alors qu’un incendie a éclaté à bord du Chicoutimi, un sous-marin acheté par le Canada à la marine britannique, qui en était à son voyage inaugural. L’incident a coûté la vie au lieutenant Chris Saunders, âgé de 32 ans.
La marine entend compléter son enquête et en faire connaître les conclusions d’ici à la fin du mois, a indiqué le lieutenant-commander Albert Wong.
Source : Canada.com