Le Canada aurait dû commencer àacheter des navires il y a des années

  • Dernière mise à jour le 1er juin 2007.

Les ports du Canada sont la porte d’entrée de plus de 100 économies dans le monde. 20% de son commerce avec les USA passent par la mer. 90% des exportations du Canada passent par des routes maritimes.

La majeure partie des réserves pétrolières du Canada sont offshore, et la pêche génère toujours plus de 4 milliards de $ par an de revenu à l’exportation.

Les Canadiens ont un énorme intérêt dans la protection de notre nation le long de nos côtes et en haute mer. Hier, j’ai démontré que le Canada devait avoir une marine forte, à la fois pour protéger notre territoire et nos intérêts à l’étranger, mais aussi pour établir des relations avec des pays qui pensent comme nous pour faire avancer nos intérêts communs partout dans le monde.

Mais la marine, qui n’est pas la première pensée de la plupart des Canadiens (et de la plupart des électeurs), commence à se désintégrer dans un certain nombre de zones vitales.

Un sous-marin Canadien
La marine du Canada est si limitée que ses sous-marins d’occasion achetés aux Britanniques ne seront même pas capables de lancer des torpilles Canadiennes avant 2009, écrit le sénateur Colin Kenny. Pour une nation maritime avec des côtes étendues, c’est totalement inadéquat.

Ce qui nous amène aux sous-marins. Les sous-marins sont parfaits pour défendre, pour surveiller et recueillir des renseignements. Même avec la technologie moderne, ils sont très difficiles à détecter. La simple présence de sous-marins défendant nos côtes est une dissuasion pour des navires potentiellement hostiles.

Les 4 sous-marins du Canada, achetés aux Britanniques il y a 9 ans, sont en train d’être modifiés pour pouvoir enfin lancer des torpilles de conception Canadienne. D’ici 2009, 3 d’entre eux devraient finalement être prêts. Un quatrième — le Chicoutimi — est supposé recevoir cette capacité plus tard. Il faudra lancer des commandes pour remplacer ces sous-marins d’ici 2015, ou le Canada perdra sa capacité sous-marine.

Dans leur ensemble, les navires Canadiens sont si vieux que, dans de nombreux cas, les pièces détachées ne sont plus disponibles. Beaucoup de navires sont dans un tel état que chaque fois que l’un d’entre eux part en mer, la marine doit investir du temps et de l’énergie pour transférer des pièces prises sur d’autres navires restant au port.


Colin Kenny est le président des commissions de la sécurité nationale et de la défense du Sénat Canadien.

L'analyse de la rédaction :

Seule la partie concernant les sous-marins a été reprise. L’article complet peut être consulté en suivant le lien ci-dessous.

Source : Ottawa Citizen (Canada)