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L’US Navy abuse d’une méthode d’entretien considérée comme « une mesure drastique à n’utiliser qu’en dernier recours » pour permettre à ses bâtiments de satisfaire aux contrôles de routine et maintenir l’efficacité opérationnelle de la flotte. Ces éléments, obtenus par le Jane’s, sont issus de données protégées communiquées au Congrès américain.
Au cours des 4 trimestres de 2010, l’US Navy a rapporté un taux de cannibalisation [1] d’équipements entre bâtiments en moyenne 2 fois supérieur à la « limite maximale admise » (MAL), soit un cas pour 4 bâtiments (0,28).
« Il n’y a pas de rentabilité quand on considère ce taux de cannibalisation » a déclaré le vice-amiral Kevin McCoy, chef du Naval Sea Systems (NAVSEA) [2], devant un comité parlementaire le 12 juillet. « Cela signifie que nous prélevons des pièces détachées sur un bâtiment pour les mettre sur un autre à seule fin de satisfaire aux contrôles. »
Dans toute la flotte en 2010, l’US Navy a constaté un taux moyen de cannibalisation de 0,48, soit environ un cas pour 2 bâtiments sur l’année entière. Pour les 9 classes de bâtiments ici considérées, 5 dépassent la « MAL ».
[1] Utilisation de pièces détachées provenant d’un équipement du même type pour réparer un équipement en panne : « Déshabiller Pierre pour habiller Paul ».
[2] Service de Soutien de la Flotte
Source : Jane’s (Grande-Bretagne)