Aucun des 2 premiers LCS n’a encore été testé avec les modules de mission

  • Dernière mise à jour le 8 avril 2010.

Aucun des 2 concepts rivaux du LCS (Littoral Combat Ship) destinés à l’US Navy, n’a encore été complètement testé pour lancer et récupérer les drones composant 2 des 3 modules de mission du programme, selon l’US Government Accountability Office (GAO).

Dans son rapport annuel sur les achats de matériels militaires publié le 31 mars, le GAO (l’équivalent de notre Cour des Comptes) a aussi averti que la version mono-coque proposée par Lockheed Martin, l’USS Freedom (LCS 1), pourrait ne pas respecter les standards de la Navy en terme de stabilité aux avaries, et que le trimaran en aluminium de General Dynamics, l’USS Independence (LCS 2), a connu des problèmes de corrosion sur ses hydrojets et les aspirations des moteurs diesel.

Alors que le lancement et la récupération de drones est essentiel pour les modules de mission “lutte contre les mines” et “lutte anti-sous-marine”, le rapport du GAO indique qu’aucune des 2 versions n’a effectué d’essais significatifs avec le semi-submersible Remote Multi-Mission Vehicle (RMMV).

Le LCS 1 est conçu pour lancer et récupérer des embarcations par une porte arrière et une rampe au niveau de la ligne de flottaison du bâtiment. Depuis la mi-févier, le Freedom a régulièrement mis en œuvre des embarcations gonflables à coque rigide dans le cadre de sa mission actuelle dans les Caraïbes. Le LCS 2 utilise une grue bipoutre pour mettre les embarcations à l’eau depuis une porte arrière située à plusieurs mètres au-dessus de la ligne de flottaison.

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Source : Jane’s (Grande-Bretagne)