Le premier porte-avions chinois est presque terminé

  • Dernière mise à jour le 22 novembre 2010.

Le premier porte-avions de la marine chinoise, construit à partir de la coque inachevée d’un porte-avions soviétique, est presque terminé, selon des experts occidentaux.

L’entrée de la Chine dans le club des pays possesseurs de porte-avions, serait le symbole le plus clair de la puissance militaire du pays, même si ce premier modèle est basé sur une version pillée d’un bâtiment de guerre qui n’a jamais été terminé par son premier propriétaire. L’Union Soviétique s’était effondrée avant que la construction ne soit terminée.

Le Varyag devrait faire sa sortie inaugurale l’an prochain ou en 2012. "Les images montrent régulièrement une accélération du rythme de travail sur le Varyag," indique Richard Fisher, qui fait autorité sur l’armée chinoise et travaille pour l’International Assessment and Strategy Centre d’Alexandria (Virginie).

"L’îlot a été beaucoup modifiée et un nouveau radar chinois a été installé. Nous savons peu de choses sur son moteur, mais il semble que le travail avance là aussi."

Le bâtiment a été acheté en Ukraine, qui l’avait reçu à la chute de l’Union Soviétique. En 1998, elle l’avait mis aux enchères. La Chine l’avait acheté, officiellement pour en faire un casino.

Pendant des dizaines d’années, la Chine a démenti toute ambition de construire des porte-avions. Mais, ces dernières années, depuis que Pékin a adopté une approche plus musclée sur la scène mondiale, des responsables militaires ont reconnu qu’une flotte de porte-avions était cruciale pour le statut du pays.

Il est probable que le Varyag soit utilisé comme plateforme d’entraînement. Les experts pensent que la Chine prévoit d’avoir plusieurs porte-avions d’ici 2020.

Source : The Australian