A bord d’un des plus récents sous-marins nucléaires d’attaque de l’US Navy

L'USS Nautilus vu au travers du périscope

L'antre du commandant

L'usine de décarbonatation

Diriger le périscope

Logements de l'équipage

Le moteur diesel

Panneau d'accès à bord

La commande des chasses rapides

La cuisine

La cafétariat de l'équipage

Le sas de mise à l'eau des plongeurs

Ecran de navigation

Table de navigation

Usine à oxygène

La prise électrique

Serveurs informatiques

Arrière d'une torpille

Embarquement des torpilles

Porte arrière d'un tube lance-torpille

Les tubes lance-torpilles

La salle des torpilles

Ecran du barreur

La chambre du commandant en second

L'USS North Carolina

Vue du poste de pilotage

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Il est très rare de pouvoir visiter un sous-marin nucléaire d’attaque, encore plus rare de pouvoir prendre des photos. Ce sont donc des images exceptionnelles d’un des plus récents sous-marins nucléaires d’attaque de l’US Navy, l’USS North Carolina, que nous vous proposons.

 A l’extérieur

	L’USS North Carolina est basé à New London, sur la côte Atlantique. Les sous-marins de la classe Virginia sont les premiers à bénéficier de systèmes de communication dignes du 21è siècle, y compris un réseau interne en fibre optique. De grands écrans répartis dans tout le sous-marin montrent ce qu’on peut voir dans le périscope.
	Même si le North Carolina est un sous-marin nucléaire qui peut produire sa propre électricité aussi longtemps que nécessaire lorsqu’il est en mer, son réacteur est arrêté lorsqu’il est à quai. Par conséquent, au port, le sous-marin utilise des câbles pour se brancher sur le réseau électrique de la base.
	Le Commander Schlauder, commandant le North Carolina, monte à bord.

 Central Opérations

	L’image romantique du commandant regardant dans l’oculaire du périscope, au milieu d’un Central Opérations plongé dans le noir, appartient au passé. Désormais, une caméra retransmet l’image du périscope sur de grands écrans répartis dans tout le sous-marin, ici au Central Opérations, y compris dans la chambre du commandant.
	On voit ici comment le commandant dirige le périscope, depuis le Central opérations, à l’aide d’un simple joystick.
	Voici le poste de pilotage, où les barreurs dirigent le sous-marin. Il y a 2 sièges, et un nombre impressionnant de commandes et d’écrans, pour le pilote et le copilote.
	Cet écran montre les informations de sécurité-plongée : la position des barres de plongée et de direction, la contenance des réservoirs d’air pour chasser aux ballasts...
	C’est cet écran qui est utilisé pour piloter le sous-marin.
	En cas d’urgence, on peut forcer le sous-marin à remonter en surface grâce à ces leviers, qui sont situés juste au-dessus du poste de pilotage. En les tirant, toute l’eau des ballasts est rapidement chassée par de l’air à haute pression. Le sous-marin, fortement allégé, remonte rapidement en surface et peut littéralement jaillir de l’eau comme une baleine.
	Cet écran montre la position du North Carolina, ou tout autre point de la carte, soit grâce au système GPS en surface soit, en plongée, grâce à des senseurs très sophistiqués qui suivent très précisément les déplacements du sous-marin dans les 3 dimensions.
	Toutes les données informatiques du sous-marin transitent par ces serveurs.

 Salle des torpilles

	Les 2 armes dont est équipé le North Carolina : une torpille Mark 48 (à gauche) et un missile Tomahawk (à droite). Le sous-marin peut embarquer jusqu’à 12 torpilles à la fois. Mais si nécessaire, la salle des torpilles — de conception modulaire — peut être vidée pour accueillir jusqu’à 36 commandos des Forces Spéciales.
	Pour un équipage très efficace, il faut 10 à 15 minutes pour recharger un tube lance-torpilles.
	Il y a 4 tubes lance-torpilles, 2 à bâbord, 2 à tribord.
	A l’arrière de la torpille, se trouve le conteneur protégeant le fil reliant la torpille au sous-marin : le sous-marin peut ainsi adapter le parcours de la torpille en fonction des détections et des contre-mesures. Si le fil est coupé, la torpille a suffisamment d’informations et d’autonomie pour atteindre la dernière position transmise de la cible.
	Le sas permet de mettre à l’eau des commandos, sous-marin en plongée, et il sert aussi de sas de sauvetage en cas d’accident grave.
	Lors de leur embarquement, les torpilles glissent sur cette glissière avant d’être stockées dans la salle des torpilles.

 Les logements

	Le commandant est le seul à disposer d’une cabine individuelle.
	La cabine du commandant en second sert aussi pour accueillir les VIP s’il y en a.
	La plupart des membres d’équipage dorment dans des chambres de 6 ou 8 bannettes. Il n’y a normalement pas de "bannette chaude".
	Le cuisinier réussit le miracle de préparer des succulents repas dans un espace très réduit.
	Chaque table porte des souvenirs d’équipe de sport de l’une des 5 universités de Caroline du Nord.

 Locaux techniques

	Elle permet de purifier l’air du bord.
	L’oxygène est produit par électrolyse de l’eau.
	Il s’agit du moteur de secours, utilisé en cas de panne du réacteur.

Source : Cnet (Etats-Unis)