« J’ai investi l’équivalent du prix d’un lance-roquettes. Ça
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Les marins embarqués sur les sous-marins nucléaires des pays développés sont généralement exposés à moins de radioactivité que des civils à terre.
“L’exposition à la radioactivité naturelle — comme celle provenant du soleil ou de certains roches — est normalement plus élevée que les radiations reçues à bord,” souligne le Commander Ollie Lewis, commandant du sous-marin nucléaire américain USS San Juan.
“L’US Navy est très fière de sa réussite dans le domaine de la sécurité nucléaire,” ajoute-t-il.
“Nous avons parcouru plus de 133 millions de nautiques avec des bâtiments à propulsion nucléaire, sous-marins ou porte-avions. Il n’y a jamais eu d’accident de réacteur. Nous sommes les bienvenus dans 150 ports de 50 pays différents. C’est le résultat de la vision de l’amiral Rickover. Nous nous en sommes toujours tenus à une conception très conservatrice, des personnels très entraînés et à des procédures très strictes.” L’amiral Rickover (1900–1986) a développé le premier sous-marin à propulsion nucléaire au monde, l’USS Nautilus. Il est donc le père des forces sous-marines nucléaires de l’US Navy, et par extension de celles de toutes les autres marines.
“L’énergie nucléaire nous donne l’endurance,” explique Lewis. “Nous sommes seulement limités par la nourriture que nous pouvons embarquer. Nous pouvons rester en plongée pendant des mois. Nous n’avons pas besoin de faire le plein de carburant. Nous pouvons opérer de manière très discrète, pendant très longtemps. Un déploiement normal de temps de paix — y compris des escales dans des ports amis —, dure pour nous (l’US Navy) environ 6 mois. Nous avons quitté notre port base, Groton dans le Connecticut, le 1er juin et nous espérons être de retour pour Noël.”
Lors de l’accident de Tchernobyl, les sous-mariniers français qui se trouvaient en patrouille à ce moment-là, ont servi de “référence” pour calculer les expositions subies par la population. En effet, eux n’avaient pas été contaminés par le nuage.
Dans les années 70 et 80, certaines montres, au cadran luminescent, étaient conservées à bord dans des caissons en plomb : la luminescence était provoquée par du tritium radioactif. Le niveau de radioactivité était certes très faible, mais plus élevé que celui subi à bord.
Certains actes médicaux, comme la scintigraphie, impliquent l’utilisation d’isotopes radioactifs, à des niveaux supérieurs à celui des sous-marins nucléaires.
Source : Creamer Media’s Engineering News (Afrique du Sud)