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Les sous-marins d’attaque chinois ont effectué 12 patrouilles en 2008, le double de 2007. Pourtant, aucun SNLE chinois n’a jamais effectué de patrouille de dissuasion.
Ni le Xia (Type-092), ni les nouveaux Jin (Type-094) n’ont jamais effectué de patrouille de dissuasion.
Les sous-marins d’attaque chinois ont effectué plus de patrouilles en 2008 que jamais auparavant, selon des informations obtenues par la Federation of American Scientists auprès des renseignements navals américains.
Ces informations, qui ont été déclassifiées par les services américains de renseignement naval suite à une demande dans le cadre de la loi Freedom of Information Act par la Federation of American Scientists, montre que la flotte chinoise de plus de 50 sous-marins d’attaque a effectué 12 patrouilles en 2008, le double du nombre effectué en 2007.
Les sous-marins lanceurs de missiles balistiques chinois n’ont jamais effectué de patrouille de dissuasion.
Les 12 patrouilles effectuées en 2008 constituent le nombre le plus élevé jamais effectué par la flotte sous-marine chinoise. Ce chiffre était de 7 patrouilles en 2007, 2 en 2006, et aucune en 2005. La Chine n’a effectué aucune patrouille à 4 reprises depuis 1981, et le précédent pic était de 6 patrouilles en 2000 et 2007.
Alors que l’augmentation du nombre de patrouilles est importante, il doit être comparé avec la taille de la flotte sous-marine chinoise. Avec environ 54 sous-marins, le rythme de patrouilles signifie que chaque sous-marin effectue une patrouille tous les 4 ans et demi. En réalité, les patrouilles pourraient avoir été effectuées par seulement une petite partie de la flotte, peut-être les sous-marins les plus modernes et les plus efficaces. Une nouvelle classe de sous-marins nucléaires d’attaque, la classe Shang (Type-093), remplace la classe Han (Type-091) vieillissante.
Peu de détails sont connus pour évaluer les implications du rythme accru de patrouilles, tout comme on ignore exactement ce qui constitue une patrouille pour le renseignement naval américain. Une demande visant à connaître la définition a été rejetée. On imagine qu’une patrouille dans ce cas implique une période prolongée de navigation loin de la base du sous-marin, à la différence d’un bref entraînement.
En comparaison avec d’autres marines importantes, 12 patrouilles ne sont pas beaucoup. Le rythme de patrouilles des SNA américain, qui se concentrent sur des navigations prolongées et naviguent probablement près des côtes chinoises, est beaucoup plus élevé avec au moins une patrouille par an. Mais le rythme chinois est plus élevé que celui de la marine russe, qui en 2008, n’a effectué que 7 patrouilles de sous-marins d’attaque, le même qu’en 2007.
Les informations rendues publiques montrent aussi que la Chine n’a toujours pas envoyé un de ses SNLE en patrouille. Le vieux Xia, le premier SNLE de la Chine, a terminé à la fin 2007 une période de modernisation de plusieurs années mais n’a pas effectué de patrouille en 2008.
Le premier des SNLE de la nouvelle classe Jin (Type-094) avait été repéré en février 2008 sur la base relativement nouvelle de l’île d’Hainan, où une nouvelle installation de démagnétisation pour sous-marins a été construite. Mais le sous-marin n’a pas effectué de patrouille durant le reste de l’année. Un missile balistique JL-2 a été lancé depuis la baie de Bohai en mai 2008, mais on ignore depuis quelle plateforme.
Deux ou 3 autres sous-marins de la classe Jin sont en construction au chantier de Huludao (Bohai), et le Pentagone estime que jusqu’à 5 pourraient être construits. On ignore quelle est la politique d’emploi de ces sous-marins pour la Chine, puisqu’aucune patrouille de dissuasion, destinée à riposter à une attaque, n’a encore été jamais vue.
Source : Federation of American Scientists (Etats-Unis)