Après 15 mois passés au bassin, le porte-avions Charles (…)
Le sort du controversé porte-avions français, qui doit être démantelé à Hartlepool en Grande-Bretagne, sera scellé cette semaine.
L’ex-Clémenceau s’est vu refusé l’entrée par un certain nombre de pays pour raison de sécurité, mais il doit être démantelé à Hartlepool après que des responsables de la santé et la sécurité aient accordé à Able UK une dérogation aux règles sur l’amiante.
Cette décision avait provoqué la colère des écologistes et des résidents, et une procédure légale avait été déposée contre la décision de Health and Safety Executive (HSE).
Après une série de décisions et plusieurs retournements de situation, une audience se déroulera jeudi devant la Court of Appeal qui déterminera l’avenir du bâtiment.
Jean Kennedy, des Friends of Hartlepool, a lancé la procédure parce que le HSE avait agi "illégalement" en accordant une dérogation aux règles sur l’amiante à Able UK pour démanteler le navire ici.
Mme Kennedy a déclaré : "Nous espérons que la cour accorde notre demande que le Clémenceau ou tout autre navire étranger ne puisse recevoir une dérogation pour apporter leur cargaison mortelle à Hartlepool, une petite ville et une petite population."
L’audience de la Court of Appeal devrait durer une bonne partie de la journée de jeudi, mais on ignore si les juges vont rendre un verdict immédiat ou s’il sera mis en délibéré.
Les projets de transférer l’ex-Clémenceau de Brest à Hartlepool ont été suspendus en attendant la décision de la cour.
Mais la compagnie dit espérer qu’il puisse toujours arriver d’ici la fin du mois.
Source : Hartlepool Mail (Grande-Bretagne)