Des manifestants bloquent une base sous-marine proche du sommet du G-8

  • Dernière mise à jour le 5 juillet 2005.

Plus de 2.000 personnes du monde entier ont bloqué lundi l’accès àune base nucléaire de la Royal Navy en Ecosse proche du lieu où les dirigeants des nations les plus riches se rassemblent pour le sommet annuel du G-8.

Faslane est une base sous-marine de la Royal sur la rivière Clyde à 45 km de Glasgow et 90 km de Gleneagles, le golf où se déroulera le sommet du G-8.

Environ 200 têtes nucléaires seraient stockées en Ecosse, à Faslane (la plus grande base) et Coulport, le long des rives de la rivière Clyde. La plupart se trouveraient à bord des 4 sous-marins Vangard équipés de missiles Trident qui sont basés à la base Faslane, selon la Campagne Ecossaise pour le Désarmement Nucléaire.

Là, la rivière s’élargit et ressemble à un lac salme entouré par de belles collines vertes et des maisons élégantes. Mais, depuis 1964, la petite base militaire a été agrandie pour accueillir les sous-marins nucléaires Britanniques, et des manifestants tentent régulièrement d’empêcher les activités militaires par presque tous les moyens.

Chaque sous-marin Vangard transporte 16 missiles nucléaires : ils possèdent la puissance destructrice de 1.000 fois la bombre larguée sur Hiroshima en 1945, selon le mouvement anti-nucléaire britannique Trident Ploughshares, qui organise la manifestation pour "souligner les liens entre la pauvreté et la guerre, le militarisme et la mondialisation destructrice."

Lundi matin à l’aube, quelques 2.000 personnes ont commencé à se rassembler dans les environs de la base de Faslane pour "fermer la base pour la journée".

Mais la Royal Navy les a battu au poteau, en fermant la base dès les premières heures de la matinée : la base, en fait, "s’est fermée elle-même."

Des manifestants se sont attachés les uns aux autres en une chaîne humaine, les bras enchaînés dans des liens de plastique. Normalement, la police a beaucoup de difficultés à les séparer, et il faudrait des heures pour nettoyer l’entrée de la base. Mais pas ce lundi. La police est restée à l’écart des manifestants. Puisque la base était déjà fermée, aucun délit n’a été commis.

Rédigé à partir des articles de Inter Press Service et Press Esc (Inde)