L’hydrographie se rapproche des côtes

  • Dernière mise à jour le 16 octobre 2007.

La rade de Toulon au début d’octobre. Son front de mer défiguré, une base aéronavale omniprésente et tout un tas de bateaux qui barbotent sur une eau étale. Quelques plaisanciers tirent des bords gentiment, un sous-marin nucléaire glisse au milieu, l’air de rien. Plus loin, au quai, le « Charles-de-Gaulle » somnole aux côtés des croiseurs, frégates ou torpilleurs en tout genre. Et puis le « Beautemps-Beaupré », qui passe incognito, loin de son port d’attache brestois. Les marins peuvent le remercier ce saint-bernard des mers. Onze mois sur douze, il sonde les mers pour cartographier les menaces navales. Des 5 navires spécialisés du SHOM (service hydrographique et océanographique de la Marine), le « Beautemps-Beaupré » est le plus sophistiqué pour l’hydrographie.

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Source : Les Echos