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Les autorités britanniques enquêtent afin de découvrir l’origine d’un important incendie qui a éclaté mercredi matin sur le chantier naval BAE Systems de Barrow-in-Furness (nord-ouest de l’Angleterre) où sont construits les sous-marins nucléaires de la Royal Navy. Les pompiers ont passé la journée de mercredi à mettre l’incendie sous contrôle.
Les premières indications suggèrent qu’il s’agit « d’une sorte d’accident industriel ou de défaillance d’un équipement », qui a déclenché l’incendie, selon des sources de la défense. « Il n’y a aucune indication d’activité criminelle, » ont-t-il ajouté.
Depuis plusieurs mois, les forces de sécurité sont en alerte face au risque d’incendie criminel ou de sabotage lié à la Russie.
L’incendie a éclaté dans le Devonshire Dock Hall, le bâtiment de 24.000 m² où sont construits les sous-marins nucléaires britanniques, le 2è plus grand bâtiment en Europe.
BAE Systems indique que les 200 à 300 personnes qui travaillaient peu après minuit sur le site ont été évacués. Deux personnes ont été transportées à l’hôpital après avoir inhalé de la fumée. Elles ont pu rentrer chez elles mercredi matin.
Selon des sources de la défense, l’incendie a commencé dans une zone où BAE assemble le HMS Agincourt, le 7è sous-marin nucléaire d’attaque de la classe Astute.
A ce stade, l’ampleur des dégâts n’est pas encore déterminée, de même que les conséquences que cela pourrait avoir sur le pacte Aukus, dans le cadre duquel les Etats-Unis et la Grande-Bretagne doivent construire des sous-marins pour la marine australienne.
Source : Financial Times (Royaume-Uni)