Le sous-marin classique le plus dangereux au monde part en mer

  • Dernière mise à jour le 5 avril 2007.

L’Australie a terminé la remise en état et l’amélioration du premier de ses 6 sous-marins de la classe Collins. Les Etats-Unis, dans une décision rare, a donné àl’Australie accès au sonar et àla technologie des systèmes de lutte sous-marine américains.

L’Australie dépense presque une centaine de millions de $ pour chacun, pour améliorer le sonar et le système de contrôle des armes sur ses 6 sous-marins de la classe Collins. Ce nouvel accord avec les Etats-Unis signifie que ces sous-marins classiques seront équipés du matériel électronique le plus avancé au monde. Les sous-marins de la classe Collins, principalement grâce à la qualité de leurs équipages, ont prouvé qu’ils faisaient partie des sous-marins classiques les plus capables au monde. On le sait parce que des sous-marins de la classe Collins s’entraînent souvent avec des navires et des avions de l’US Navy, et d’habitude, ils finissent en tête.

Cela a rendu les amiraux américains plus inquiets de la menace que représentent les sous-marins classiques. Pour le moment, cependant, aucun des ennemis potentiels de l’Amérique n’a d’équipages de sous-marins aussi bien entraînés que les Australiens. Le nouveau matériel électronique va fournir aux sous-marins de la classe Collins des capacités de combat similaires à celles des SNA américains de la classe Virginia.

Les sous-marins de la classe Collins ont été construits en Australie au cours des années 90, et ils sont basés sur des plans suédois (le type 471). Avec un déplacement de 3.000 tonnes, les Collins font la moitié de la taille des SNA américains de la classe Los Angeles. Cependant, des sous-marins de cette taille sont presque 2 fois plus gros que ceux que les Européens conçoivent et construisent d’habitude pour leur propre usage. L’Australie avait besoin de sous-marins plus gros à cause de l’immensité des océans qui l’entourent. Il y a eu beaucoup de problèmes techniques avec les sous-marins de la classe Collins, que les médias ont mis en lumière. La conception de ces sous-marins était nouvelle et ambitieuse, utilisant beaucoup d’automatisation. Cela a permis de réduire l’équipage à 45 personnes.

L’Australie n’a accepté officiellement le dernier des sous-marins de la classe Collins qu’il y a seulement 3 ans, quand tout le monde a reconnu que les principaux problèmes techniques avaient été corrigés, ou au moins identifiés. Le problème actuel est de recruter un nombre suffisant de marins qualifiés pour garder ces sous-marins en mer. L’an dernier, à cause de la pénurie de personnel, chaque sous-marin disponible n’a pû effectuer que 88 jours de mer. En 2005, chaque sous-marin avait en moyenne passé 113 jours en mer. Les forces armées australiennes ont, en general, des problèmes de recrutement, et le gouvernement a fourni plus d’argent (le moyen traditionnel, et le plus efficace) pour corriger le problème.

Source : Strategy Page