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La disponibilité actuelle des sous-marins pakistanais est au plus bas, avec 4 de ses 5 sous-marins actuellement en réparation ou grand carénage, expliquent 3 hauts responsables des services de renseignement indiens.
« Nous avons des informations qui indiquent qu’un seul sous-marin de la marine pakistanaise est partiellement opérationnel. C’est la raison pourquoi ils ont cherché de l’aide auprès de la marine chinoise pour protéger leurs intérêts maritimes après les événements de Pulwam, » explique un des 3 responsables. Aucun d’entre eux n’a souhaité être identifié.
Le 14 février, un attentat suicide, attribué à un pakistanais, a fait 40 morts parmi un convoi de paramilitaires indiens dans l’état du Jammu et Cachmire. En représailles, l’Inde a bombardé le 26 une installation pakistanaise présentée comme terroriste.
Le lendemain, un sous-marin pakistanais était repéré dans les eaux internationales à l’ouest de l’Inde, au même moment où un chasseur de l’armée de l’air pakistanaise pénétrait dans l’espace aérien indien.
« Nous suivons le déploiement des moyens navals pakistanais. Notre connaissance du domaine maritime est très élevée. Nous sommes toujours déployés et nous maitrisons parfaitement la situation, » explique un haut-responsable de la marine indienne.
Selon les services de renseignement, la patrouille de ce sous-marin en haute mer au large des côtes indiennes faisait partie de la mission de diversion adoptée par la marine pakistanaise. Le sous-marin, qui a été identifié par sa signature radar, est rentré rapidement à sa base, alors que la marine pakistanaise entamait la desescalade.
Des responsables de la marine indienne ont refusé de commenter l’état des sous-marins pakistanais.
Le Pakistan dispose de 5 sous-marins de construction française : 3 de la classe Agosta 90B et 2 de la classe Agosta 70 ( de près de 40 ans. Le Khalid, le Saad et le Hamza subissent actuellement un grand-carénage (réparations et modernisation) effectuées par une compagnie turque. Ils ne devraient reprendre du service qu’en 2020.
Selon les services indiens de renseignement, seul le Hurmat serait partiellement opérationnel. Le Hashmat serait lui aussi en grand carénage.
Source : Hindustan Times (Inde)