La marine brésilienne souffre d’une flotte vieillissante

  • Dernière mise à jour le 24 mars 2015.

Avec une des plus importantes économies au monde, le Brésil a des responsabilités internationales. C’est la raison pour laquelle, depuis 2011, la marine brésilienne assume le commandement de la partie maritime de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) et y maintient en permanence une de ses frégates.

Passex entre la frégate ‘Jean de Vienne’ et un bâtiment brésilien

Mais la réalité est dure. Pour les frégates brésiliennes, avec leurs 35 ans de service, l’âge de la retraite a sonné. La frégate Union, celle qui en 2011 avait pris le commandement de la FINUL, est arrêtée sans tambour ni trompette. Une partie du système de propulsion est tombée en panne et la frégate ne peut plus naviguer. Les pièces de rechange seront apportées par le patrouilleur Apa qui, jusqu’à la fin des réparations, remplacera la frégate.

L’Apa ne peut pas remplacer l’Union dans toutes ses capacités. Bien que récent, le patrouilleur a été mis en service en 2012, il est seulement destiné à assurer des missions de police maritime, et n’est pas capable de remplacer une frégate équipée de missiles, de torpilles et de radars militaires.

Une partie des problèmes que rencontre la marine brésilienne est aggravée par le manque systématique de financements. L’opinion publique est informée de la construction de sous-marins, et en tire l’impression que tout va bien. Mais la réalité est toute autre, puisque la souveraineté en mer est menacée.

De plus en plus, les militaires brésiliens continue de croire dans le vieux dicton : « Dieu est brésilien, et il a un fils dans la marine. »

Source : Poder Naval (Brésil)