Du 13 au 17 avril 2013, la frégate anti sous-marine (…)
Un tir du missile anti-navire supersonique a été réalisé (…)
Alors que la presse indienne rapporte que le projet indien de construction de sous-marins Scorpène au chantier naval Mazagon Dock Limited (MDL) connait de nouveaux revers et retards à la suite de l’incapacité du chantier à renouveler le contrat d’assistance technologique qui le liait à Navantia, DCNS-India — filiale de DCNS — maintient que le projet se déroule comme prévu.
« DCNS est le constructeur des sous-marins Scorpène et nous disposons de tout le savoir-faire et des compétences pour poursuivre le transfert de technologies pour l’ensemble du sous-marin. Nous avons fourni à MDL l’assistance technique, au-delà de nos obligations contractuelles, pour dépasser les problèmes de jeunesse. Nous allons continuer à le faire jusqu’à la parfaite réussite du projet, » a déclaré Bernard Buisson, directeur de DCNS-India, interrogé sur les conséquences du départ des consultants de Navantia du projet.
Même si Navantia et DCNS ont développé en commun les Scorpènes, les 2 se sont séparés en 2010 à la suite d’un différent, et DCNS est devenu seul constructeur des sous-marins classiques.
Dans sa réponse détaillée, M. Buisson a désigné MDL comme responsable des retards qu’a connu le projet, attribuant les problèmes de jeunesse que le chantier a rencontré, à son manque d’expérience dans la construction de sous-marins et à l’obligation contractuelle que tous les sous-marins soient construits en Inde.
« …MDL a arrêté de construire des sous-marins pendant plus de 15 ans. En effet, aucun chantier ne peut conserver l’expertise, le savoir-faire et le personnel formé s’il n’y a pas une activité permanente pour conserver un niveau minimum de compétence.
« Une autre spécificité de ce projet est que tous les sous-marins sont construits par MDL. Généralement, pour de tels contrats impliquant des transferts de technologies complexes, le premier de la classe, le premier sous-marin, est toujours construit au chantier naval du constructeur original, avec une formation en parallèle des équipes du chantier acquéreur, qui peut ainsi acquérir plus rapidement le savoir-faire, » explique-t-il.
MDL a maintenant pu construire les coques des 6 sous-marins aussi rapidement et avec le même niveau de qualité que DCNS l’aurait fait dans son chantier en France, a-t-il ajouté.
Selon M. Buisson, des procédures d’achat trop complexes de MDL ont aussi contribué aux retards.
« … L’achat d’un grand nombre d’équipements, auprès de nombreux fournisseurs étrangers différents, n’est pas une chose facile et certaines de ces petites et moyennes entreprises étrangères ne sont pas habituées à traiter directement avec des chantiers navals étrangers comme MDL, qui ont des procédures d’achat complexes. »
Source : The Hindu (Inde)