Le 20 avril 2013, sous la présidence de Monsieur (…)
Alors que le budget de la défense est sauf, du moins (…)
La marine nationale a présenté samedi à Halifax son plus récent bâtiment de guerre au ministre canadien de la défense. La marine royale canadienne étudie les différentes possibilités pour la construction de nouvelles frégates.
Peter MacKay a visité la frégate Aquitaine, depuis la passerelle et ses consoles de commande jusqu’à la salle des machines.
MacKay s’est déclaré impressionné par la centralisation des consoles de communication, de détection et de sonar, et de navigation sur la passerelle.
« Je n’ai jamais vu un navire aussi impressionnant, » a-t-il indiqué.
DCNS, son constructeur, explique que la frégate est d’une conception plus économique en raison d’un haut degré d’automatisation, réduisant la taille de l’équipage pendant les missions, et permettant d’augmenter l’espace pour des conditions de vie et de travail plus confortables que sur les navires précédents.
Le capitaine de vaisseau Benoit Rouvière, le commandant de la frégate, a souligné que la frégate était moins couteuse à utiliser et un équipage plus performant grâce aux changements de conception.
« Nous avons payé le bâtiment un peu plus cher à l’achat, mais sur son cycle de vie, nous essayons de gagner beaucoup d’argent, » a-t-il précisé.
P. MacKay a indiqué qu’il visitait le dernier des types de bâtiments proposés au Canada.
« La raison pour laquelle nous prenons le temps de visiter des navires comme l’Aquitaine, c’est que nous voulons voir les capacités de nos partenaires, des marines sérieuses comme la France, pour déterminer ce qui répond le mieux aux besoins du Canada, » a-t-il déclaré.
Des représentants de DCNS ont confirmé l’intérêt de la société pour l’appel d’offres pour les plans et des équipements destinés au nouveau bâtiment de combar canadien, une fois que le Canada aura donné des détails sur ce qu’il recherche.
Olivier Casenave-Pere, directeur au Canada de DCNS, a souligné qu’une version sur étagère, adaptée de l’Aquitaine, pourrait faire économiser l’argent du contribuable canadien.
« Vous allez bénéficier de navires dont les études et le développement ont déjà été payés par le gouvernement français, » a-t-il souligné.
Cependant, il a précisé qu’il était difficile d’estimer les économies potentielles sans connaitre les exigence précises de la marine canadienne.
Source : CTV News (Canada)