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La frégate française Prairial fait actuellement escale dans le port de Nelson. Alors que son équipage se tenait au garde à vous, à un demi-monde des horreurs des attentats parisiens, l’émotion parmi tous à bord était palpable.
La maire de Nelson, Rachel Reese, s’est rendu sur le Prairial pour déposer une gerbe, marque de la sympathie de la ville pour les vies perdues dans les attaques terroristes à Paris. Elle était accompagnée par le député de Nelson, Nick Smith, et le maître de port, Dave Duncan, afin d’exprimer leurs condoléances à l’équipage du navire de la marine nationale.
Le capitaine de frégate Huberdeau, commandant le Prairial, a remercié le maire et tous les néo-zélandais pour leurs gestes de soutien.
« Tous les membres de l’équipage ont reçu pendant le week-end beaucoup de témoignages de sympathie, » a-t-il rappelé.
« La population de Nelson a été très choquée par ce qui est arrivé en France. Pour nous, cela nous a beaucoup touché de l’entendre, donc merci beaucoup. »
Le commandant Huberdeau a expliqué que, heureusement, aucun proche des membres d’équipage n’avait été touché par les attaques, mais que tout le monde connaissait quelqu’un à Paris. Il était très difficile d’être si loin de la France et de ne pas savoir exactement ce qui se passait et si tous les proches et amis étaient sains et saufs.
« Ce n’est pas bien d’être si loin de la France en ce moment, ce n’est pas facile. Mais Nelson est un bon endroit parce que nous nous y sentons en sécurité, » a-t-il ajouté. « Nous sommes blessés, mais nous ne sommes pas morts. »
« Au cours des 20 ou 30 dernières années, la France a déjà été confrontée à ce genre d’attaques. Mais à chaque fois, nous avons montré que la “vie normale” est plus forte que la terreur que ces gens veulent mettre dans notre cœur. Je suis sûr que la France a la capacité d’être plus forte que ces terroristes. »
Le député Smith a déclaré : « Nous considérons ces attaques, pas seulement contre Paris et la France, mais comme des attaques contre des valeurs que les Néo-Zélandais partagent. »
Il a souligné que de nombreux habitants de Nelson avaient exprimé une grande tristesse pour la population française, et exprimé leur sympathies à l’équipage du Prairial « qui se trouve de l’autre côté du monde alors que votre pays fait face à une attaque si grave. »
Le député Smith s’est dit certain que le gouvernement de Nouvelle-Zélande parlerait avec ses homologues français dans les semaines et les mois qui viennent « pour voir comment nous pouvons collectivement faire face à cette menace, de la même manière que nos pays se sont tenus côte à côte par le passé. »
Source : Nelson Mail (Nouvelle-Zélande)