La marine allemande appelle à une coopération européenne accrue dans la lutte contre les mines

  • Dernière mise à jour le 9 juin 2011.

Les pays européens doivent encourager une coopération accrue dans l’achat et la mise en œuvre des technologies de lutte contre les mines, selon un officier de la marine fédérale allemande.

S’exprimant devant les délégués de la conférence Undersea Defence Technology (UDT) à Londres, le contre-amiral Jurgen Mannhardt a décrit comment les marines européennes avaient la possibilité d’« acheter des véhicules autonomes, interchangeables entre les pays, et peu couteux ».

Annonçant de « nombreux défis » dans le domaine d’opérations de la lutte contre les mines, domaine dans lequel les capacités européennes ont été réduites, Mannhardt a déclaré : « La marine fédérale allemande est intéressée par toute coopération qui permettrait de rendre la lutte contre les mines plus rapide, arrivant sur place plus vite, et d’accomplir les missions plus rapidement. »

Mannhardt a ajouté que la marine allemande adoptait une stratégie de mise en œuvre de chasseurs de mines alliés à des drones qui pourraient être « rapidement transférés sur n’importe quel navire d’opportunité, » bien qu’il reconnaisse qu’une telle décision est couteuse.

De plus, il a demandé aux marines mondiales de maintenir des compétences « protectrices et défensives » dans la lutte anti-sous-marin, décrivant comment de plus en plus de nations et d’organisations deviennent capables de construire des sous-marins, militaires ou non, même si certaines n’atteignent pas les niveaux les plus élevés.

« De petits sous-marins constituent une menace pour les forces déployées. Ils sont difficiles à détecter et pourraient devenir encore plus importants à l’avenir. Des sous-marins plus gros, océaniques, peuvent opérer près des côtes et il y a une demande pour des senseurs adaptés aux eaux peu profondes et aux eaux profondes, » a conclu Mannhardt.

Source : Shepard (Grande-Bretagne)