Le 23 avril 2011, après une semaine d’escorte rapprochée (…)
Le lundi 16 mai, le CROSS-Med est alerté, par le support (…)
Depuis maintenant 3 ans, la marine nationale s’associe avec les collectivités locales riveraines de la rade de Toulon, avec la CCI du Var et Ports Toulon Provence, pour procéder pendant une semaine à diverses opérations de nettoyage de la rade, dans le cadre du contrat de baie.
La marine nationale effectuait déjà depuis de nombreuses années le nettoyage du port militaire, des quais et de la base navale dans son ensemble. Mais depuis 3 ans, les collectivités locales et les exploitants des ports de plaisance et de commerce l’ont progressivement rejointe.
Il y a 3 ans, ce sont les ports de Toulon qui ont rejoint l’opération. L’an dernier, St-Mandrier y a participé à son tour. Et cette année, c’est la première participation de La Seyne sur Mer. La marine nationale apporte des moyens lourds (un ponton automoteur équipé d’une grue) et ses plongeurs lorsque c’est nécessaire.
Pendant toute la semaine, diverses opérations de nettoyage, reparties sur l’ensemble de la rade, vont avoir lieu.
Ce lundi matin, un ponton automoteur s’est amarré au quai Kronstadt, en plein cœur de Toulon. Objectif : récupérer un certain nombre de déchets divers tombés ou jetés à l’eau, devant de nombreux curieux.
La première « prise » des plongeurs fut un siège du restaurant voisin, probablement poussé à l’eau par la force du mistral. De nombreux autres l’ont rejoint.
L’état des épaves retrouvées par les plongeurs ne permet pas toujours de les remonter intactes : l’épave d’un pointu s’est brisée lors de sa remontée par la grue.
Devant la corniche de Tamaris, c’est à l’enlèvement d’épaves de navires de plaisance abandonnées par leur propriétaire que La Seyne sur Mer va procéder.
Et à St Mandrier, le port de plaisance va faire l’objet d’un nettoyage en règle, avec l’aide de bénévoles et d’associations.
En marge de cette opération, la marine nationale va aussi nettoyer le fond du Port Pothuau, le port militaire situé à Hyères et permettant la liaison avec l’île du Levant.
L’an dernier, le bilan avait dépassé les attentes : près de 150 m3 de déchets divers aient été remontés et traités dans les filières de recyclage : 80% de pneus, du bois, des ferrailles, sans compter les objets plus “exotiques” : une trottinette et une paire de skis !