La marine russe a commencé à chercher des bases (…)
Un site internet russe a obtenu de nouvelles images du (…)
L’amiral Robert Willard, commandant de la zone Pacifique, a déclaré que le 1er missile chinois DF-21D, un missile balistique anti-navire, a désormais une capacité opérationnelle limitée et sera prochainement entièrement opérationnel. Selon lui, il s’agit d’une grave source d’inquiétudes pour les voisins de la Chine et les Etats-Unis.
Le missile balistique anti-navire est basé sur la version D du missile balistique à moyenne portée Dong Feng-21, connu à l’Ouest sous le code CSS-5 Mod 5. “Le missile a une portée du plus de 1.500 km, est armé d’une tête manoeuvrante et, lorsqu’il est intégré dans un système de commandement et de contrôle approprié, il permet à l’armée chinoise de disposer de la capacité d’attaquer des bâtiments, y compris de porte-avions, dans tout le Pacifique occidental”, indique un rapport du ministère américain de la défense. Le missile reçoit la localisation de ses cibles grâce à un réseau de satellites, radar et drones, qui localisent les cibles et guide le missile, lui permettant de frapper des bâtiments en mouvement, expliquait en mars 2009 un rapport de l’US Naval Institute.
Volant à 10 fois la vitesse du son, le missile peut atteindre sa cible en moins de 10 minutes. Outre son énergie cinétique, le DF-21D a une charge militaire suffisamment puissante pour endommager ou même détruire un porte-avions, pense le ministère américain de la défense. Selon l’US Naval Institute, les bâtiments n’ont actuellement aucun moyen de se défendre contre une attaque de missile balistique. Mais 21 bâtiments de l’US Navy sont équipés de missiles Aegis pouvant intercepter des missiles balistiques à courte portée, selon l’US Missile Defence Agency.
A la fin décembre, l’amiral Willard a déclaré à un journal japonais que “le système de missile balistique anti-navires chinois a subi des essais intensifs…il est maintenant opérationnel”. Dans cet entretien, il ajoutait que les Chinois poursuivaient les essais et le développement du missile et qu’il faudrait probablement encore plusieurs années avant qu’il ne soit complètement opérationnel.
Source : Defence Web (Afrique du Sud)