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Les sous-mariniers prétendent qu’ils peuvent aller n’importe où, n’importe quand, avec leur navire, et l’USS Alexandria s’est rendu sur le toit du monde pour le prouver avant de rentrer à la base sous-marine de Groton vendredi dernier.
L’Alexandria était le premier sous-marin déployé en passant par le pôle Nord, naviguant en opérations sous les 4 océans, ainsi que sous la Mar Rouge et la Méditerrannée au cours son voyage de six mois qui lui a fait faire le tour du monde. Il est aussi devenu le premier sous-marin nucléaire américain à faire escale à Goa en Inde.
“Les besoins de l’US Navy sont globaux, et nous allons là où la Navy a besoin de nous,” a déclaré le Cmdr. Thomas J. Kearney, commandant de l’Alexandria. “Et quand nous avons besoin d’aller quelque part, nous pouvons y aller vite... nous avons parcourru 37,175 milles en 180 jours. Cela fait un long parcours en six mois.”
En fait, moins d’un mois après avoir quitté Groton, l’Alexandria accostait à Yokosuka, au Japon.
“Nous avons eu l’un des transits les plus rapides par l’Arctique,” ajoute Kearney.
Et il ne s’agissait pas seulement de battre des records. Kearney indique que l’Alexandria “avait mené les missions les plus difficiles et les avait accomplies de la meilleure des façons” quand il est arrivé dans le Pacifique. Il ajoute que le commandant de la flotte du Pacifique avait personnellement informé le chef des opérations navales [1] sur la manière dont l’Alexandria avait parfaitement accomplie une mission confidentielle.
Kearney raconte les aspects historiques du déploiment avec son fils, Evan, 3 ans, dans les bras. Celui-ci lui rappelle, qu’à la maison, d’autres sujets sont plus importants : “Tu sais quoi, papa ? Quand tu vas rentrer nous allons aller chez McDo.”
“Bien sûr, nous allons y aller,” répond Kearney avec un sourire.
Le Capt. James F. Caldwell Jr., commandant de l’escadrille 12 des sous-marins, à laquelle appartient l’Alexandria, raconte qu’il avait fait le tour du monde sur le USS Boston en 1983, mais qu’ils étaient alors passé par le canal de Panama plutôt que par le pôle Nord.
“C’était un déploiement unique, le seul de ce type dont j’ai jamais entendu parler,” ajoute Caldwell. “Il démontre notre capacité à opérer sur tous les théatres, dans toutes les zones - et rien ne vient nous empêcher d’aller où nous le voulons.”
“Ils sont réellement les héros du front de mer,” continue Caldwell. Mais il ajoute que l’équipe de soutien de la base est aussi très fière de ce qu’a accompli l’Alexandria, depuis l’école de formation sous-marine qui a fourni l’entrainement avant le déploiment jusqu’aux marins du service de soutien de la base qui l’ont préparé avant son départ.
“C’est aussi une victoire pour eux tous,” dit Caldwell. “Quand nous regardions leur progression autour du monde, nos pensées les accompagaient.”
Des centaines d’épouses, d’enfants, de parents et d’amis se sont rassemblés sur le quai sous un crachin froid et persistant pour attendre le retour de l’Alexandria vers 14 heures. Alors que le sous-marin s’approchait, une épouse demandait à un sous-officier de l’équipe de sécurité combien de temps cela prendrait avant que l’équipage puisse débarquer.
“Environ 15 minutes,” répondit le marin.
“Qu’est-ce que 15 minutes supplémentaires quand nous avons attendu six mois ?” a-t-elle répondu avec un sourire crispé.
“Le temps m’a semblé passer très vite, tant que je me tenais occupée,” raconte Abby Simpson, l’épouse du patron du pont Matthew Simpson, alors qu’elle attendait que le sous-marin s’amarre à quai. Elle dit que des emails réguliers et des coups de téléphone lorsque le sous-marin était en escale aident le temps à passer plus vite.
“Il m’a dit que le déploiment était passé très vite aussi pour lui,” ajoute Simpson. “Mais il est content d’être rentré.”
Lisa Whitney, l’épouse du chef électricien Michael Whitney, raconte que c’était aussi un déploiment très chargé à terre, avec 10 naissances dans les familles de l’Alexandria. Tous les pères sauf deux ont pu rentrer pour assister à a naissance de leur enfant.
“Tout le monde est très content qu’ils soient rentrés avant les vacances,” dit Whitney, qui est mariée à un marin depuis 17 ans. “Quelque fois, cela n’arrive pas.”
Le mécanicien de 2nd classe Bryan Thebo est l’un des pères retourné en avance chez lui afin de pouvoir être avec son épouse, Shannon, lors de la naissance de leur premier enfant, Ovila, qui est née le 4 novembre. Depuis qu’il a reçu un tel cadeau de Noël, il joue les pères Noël, distribuant des cadeaux aux enfants des autres lors du retour.
“Et bien, pour dire la vérité, je suis heureux de m’être proté volontaire,” raconte Thebo. “Mais tout va bien. Cela rend les petits heureux.”
Paige Bringham poussait un landeau avec son fils, Wade, né le 7 octobre, pour la cérémonie d’accueil de son père, le navigateur, le Lt. Wes Bringham.
Six épouses se sont arrangées pour visiter leurs maris au milieu du déploiment, lorsque l’Alexandria afait escale à Guam pour quelques jours de maintenance.
“C’était un vol de 35 heures,” raconte Emily Thompson, l’épouse du chef mécanicien Gary Thompson. “J’ai donc laissé les enfants chez leur grand-mère.” Mais elle ajoute que cela valait le long vol.
“Il faisait vraiment froid à voler au-dessus du pôle Nord, même dans l’avion,” dit Lorene Hendricks, la présidente du groupe de soutien aux familles et épouse du mécanicien Steven Hendricks. Elle ajoute qu’il ne lui était jamais arrivé de voler au-dessus de l’endroit où son mari était passé quelques semaines auparavant.
[1] L’équivalent américain de notre chef d’état-major.
Source : The Day