Entre 500 et 1 000 tonnes d’amiante. Selon deux experts (…)
Saluant l’accord récente sur la vente de sous-marins (…)
Après que les syndicats se soient déclarés contre l’arrivée du porte-avions désarmé français Clémenceau dans les eaux indiennes, c’est au tour des politiciens, des avocats, des artistes et des travailleurs sociaux de s’exprimer sur le sujet.
Swami Agnivesh, Maneka Gandhi, Nafisa Ali, Rabbi Shergill et MC Mehta ont décidé de prendre part à la campagne contre le voyage controversé du navire contenant des déchets dangereux vers le chantier de démolition de Alang, Gujarat.
L’ancien navire de la Marine Française se trouvait il y a quelques jours en Mer Rouge, près de Djibouti. Si le navire contenant des produits toxiques atteint Alang, il sera démantelé et vendu à la ferraille.
Des sources indiquent que le comité de surveillance de la Cour Suprême devrait se réunir lundi à Chennai pour rédiger le brouillon de son rapport final sur la question. Selon une décision préliminaire, le navire ne devrait pas être autorisé à pénétrer dans les eaux indiennes puisque ce serait contraire à la convention de Bâle sur les déchets toxiques. La cour a reporté sa décision finale au 13 février.
Des syndicats, dont le CITU et l’AITUC, ont écrit au Premier Ministre en lui demandant d’intervenir et d’empêcher d’établir un précédent qui autoriserait l’arrivée d’autres navires désarmés contenant des déchets dangereux. "Un cocktail de produits chimiques toxiques, dont de l’amiante ... se trouvent dans la structure du Clémenceau, qui vont mettre en danger nos travailleurs qui démoliront ne navire," écrivent les syndicats. "Nous sommes inquiets à propos de leur sécurité et leur santé. Par conséquent, nous demandons que le Clémenceau soit d’abord dépollué en France ... avant d’être autorisé à entrer dans les eaux indiennes."
Le groupe écologiste Greenpeace a indiqué qu’elle allait déposer des ordures devant l’ambassade de France à New Delhi pour protester contre l’entrée du Clémenceau.
Pendant ce temps, Bruxelles enquête sur la décision française d’envoyer le porte-avion désarmé Clémenceau se faire démolir en Inde, décision qui pourrait contrevenir à la législation européenne sur le transport des déchets.
Il y a 3 semaines, des responsables de la Commission Européenne se sont rendus à Paris pour exposer leurs préoccupations aux représentants de la Marine Française. Bruxelles cherche à obtenir de plus amples informations de la part des autorités françaises avant de décider de lancer une procédure contre la France.
Source : The Asian Age - Bombay, Inde