Fin de l’enquête sur la fuite radioactive à bord d’un sous-marin nucléaire américain

  • Dernière mise à jour le 30 août 2008.

Le Japon a reçu le rapport final sur la fuite radioactive découverte à bord d’un sous-marin nucléaire américain. Il conclut que la quantité de radioactivité qui s’est échappée d’une vanne défectueuse ne constitue pas un danger pour la santé ou l’environnement, a annoncé le ministère japonais des affaires étrangères.

L’US Navy avait annoncé au début aout que l’USS Houston avait laissé s’échapper de l’eau radioactive au cours de plusieurs escales à Sasebo et à Okinawa dans le sud du Japon entre juillet 2006 et avril 2008.

L’adjoint au chef de mission diplomatique, James P. Zumwalt, a remis le rapport vendredi, expliquant que l’enquête de la Navy avait conclu que la fuite dans les ports japonais s’était élevée à 0,6 micro curies, soit moins d’un millionième d’une curie, ce qui ne constitue pas un danger pour le Japon, a indiqué le ministère des affaires étrangères dans un communiqué publié samedi. Le ministère a fourni une copie du rapport.

"Les traces de radioactivité relevées n’ont eu aucun effet sur la santé humaine, la vie marine ou l’environnement," indique le rapport américain. "Les doses de radiation sont inférieures à celles reçues lors d’une radio des poumons."

Le rapport précise que l’US Navy a amélioré la qualité des vannes avant de faire naviguer à nouveau le sous-marin.

Il explique que la Navy, après avoir vérifié des historiques remontant à 2004, avait conclu que "la vanne avait fui régulièrement" depuis juin 2006 jusqu’à ce que le sous-marin entre en cale sèche en juillet, où le problème avait été découvert pour la première fois. Environ 3,5 l d’eau ont coulé sur un membre d’équipage le 17 juillet lorsqu’un joint s’est détaché. Le rapport précise qu’aucune fuite similaire ne s’était produite depuis 50 ans.

Les responsables américains n’étaient pas disponibles samedi pour faire des commentaires.

L’US Navy a indiqué que le Houston a aussi laissé s’échapper de petites quantités de radioactivité à Guam et à Pearl Harbor, ainsi que lors d’escales à Singapour, Port Kelang, en Malaisie et à Saipan.

Source : International Herald Tribune (France)