Hier, la seconde exposition navale internationale de St. (…)
Deux collégiens et un professeur ont partagé pendant une (…)
Les sous-marins USS Philadelphia et USS Augusta à couple du navire support USS Emory S. Land à La Maddalena, Sardaigne. Photo US Navy.
Dans un exercice sous-marin qui a ressemblé au jeu du chat et de la souris, les marines américaine et des pays de l’OTAN se sont assez bien comportées, mais il reste des améliorations possibles dans la recherche et le pistage des sous-marins ennemis, ont indiqué des responsables de l’U.S. Navy.
Environ 2.000 marins de 8 pays ont terminé la semaine dernière un exercice anti-sous-marin de 3 semaines, organisé par les Etats-Unis, appelé “Shark Hunt 2005”. Cet exercice organisé en Méditerrannée et dans l’Atlantique a permis de tester les moyens aériens, de surface et sous-marins des pays participants.
Les responsables ont maintenant commencé à tirer les leçons de cet exercice et à examiner où des améliorations sont possibles, ont-ils déclaré dans une interview téléphonique depuis le bâtiment support de sous-marins USS Emory S. Land, amarré dans le port de La Maddalena, en Sardaigne.
“Nous avons obtenu de bons résultats dans beaucoup d’aspects de l’exercice, et il était très difficile afin de le rendre aussi réel que possible ... mais nous n’avons pas eu en permanence un contrôle parfait,” a indiqué le Cmdr. Mike Haumer, commandant du sous-marin USS Augusta.
Un objectif de l’exercice était que des avions et des navires de surface recherchent des sous-marins nucléaires et classiques, ces derniers jouaient les ennemis et opéraient dans un silence presque parfait, a indiqué le Capt. Robert Schmidt des opérations sous-marines en Europe de l’U.S. Navy.
L’USS Philadelphia a aussi joué le rôle du sous-marin ennemi que les forces américaine et de l’OTAN devaient chercher alors qu’il faisait route de la côte Est des Etats-Unis vers la Méditerrannée, a déclaré son commandant, le Cmdr. Steven Oxholm.
“Nous sommes devenus le point de mire de la plupart des participants de l’exercice,” a-t-il déclaré. Les forces de l’OTAN se sont bien comportées, ne perdant le sous-marin que quelques fois.
Mais le principal objectif de l’exercice était de dévelloper et d’améliorer les communications entre les participants de façon à ce que dans les futures opérations de guerre, alors que les opérations militaires deviennent plus globales et comprennent des forces de coalition, les communications ne soient pas rompues, a déclaré Schmidt.
“Les opérations multinationales et multimodales que nous avons effectuées durant l’exercice “Shark Hunt 05” ont reproduit les défis du monde réel auxquels nous devons faire face aujourd’hui,” a indiqué Schmidt. “Des communications efficaces et la familiarité avec les procédures internationales d’opérations sont importantes pour nous afin de continuer à avancer dans nos efforts dans la Guerre Internationale Globale contre le Terrorisme. Les participants ont fait un bon travail en atteignant ensemble les objectifs de l’exercice.”
Les autres nations participantes étaient le Canada, la France, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Norvège, le Portugal et le Royaume Uni.
Ont participé à l’exercice coté américain les sous-marins USS Augusta, USS Miami, USS Philadelphia et USS San Juan. Les navires de surface étaient la frégate lance-missiles USS Nicholas et le navire support de sous-marins USS Emory S. Land. La 10ème escadrille de patrouille maritime de P-3 Orion a aussi participé à l’exercice.
Par Sandra Jontz
Source : Stars and Stripes