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Les SNLE britanniques commencent à ressentir la pénurie de personnel qui affecte les forces armées britanniques.
Sky News a appris que les sous-marins, y compris ceux qui assurent la dissuasion nucléaire du pays, partent en mer avec à peine 85% de leur équipage théorique.
Il y aurait 40 ans le mois prochain, la Royal Navy commençait à transporter la menace ultime du pays.
Au moins un sous-marin de la classe "Vanguard" est toujours quelque part en mer, prêt à lancer une salve dévastatrice de missiles.
Malgré une prime récente, qui a fait des sous-mariniers les marins ayant le salaire le plus élevé en Grande-Bretagne, un manque d’équipage signifie que, dans toute la flotte sous-marine, un poste sur 6 est vacant.
Il n’y a pas assez de volontaires pour remplir les sous-marins, donc des marins sont prélevés sur des navires de surface pour respecter les nombres minimums.
Les opérateurs sonar doivent accomplir 2 fonctions, et le temps passé à terre et en instruction a été réduit.
Le journaliste de Sky News spécialisé dans les question de défense, Geoff Meade, a embarqué sur le HMS Trenchant, un sous-marin nucléaire d’attaque où les futurs commandants apprennent que le manque de personnel est la principale inquiétude.
Il est particulièrement aigu par le personnel atomicien qui surveille les performances du réacteur du sous-marin. Dans la salle des machines, des stagiaires supervisés sont utilisés pour remplacer des techniciens qualifiés.
La relance du programme nucléaire civil de Grande-Bretagne devrait faire empirer la situation puisque les opérateurs expérimentés seront tentés par des salaires plus élevés et la vie familiale plus régulière des emplois à terre.
Dans la semaine où on a appris qu’un sous-marin britannique avait été contraint de faire surface après avoir heurté un récif en mer Rouge, la Navy insiste sur le fait que la pénurie n’a pas atteint un niveau où elle compromettrait la sécurité opérationnelle.
Les marines australienne et norvégienne ont résolu leur crise de recrutement en ouvrant les sous-marins aux femmes.
Pendant que le recrutement de femmes remplit les rangs de la flotte de surface de la Royal Navy, les sous-marins, pour l’instant, restent uni-sexe.
Dans un seul domaine, il n’a pas de manque de volontaires.
Deux fois par an, les meilleurs officiers se battent dans ce qui est indiscutablement le test le plus difficile de toute l’armée.
Pendant plus de 4 mois, ils sont soumis à une pression intense, culminant pendant les 4 semaines passées en mer où ils commandent un sous-marin pour des exercices très réalistes.
La récompense ultime de ceux qui réussissent est de prendre le commandement d’un sous-marin.
L’échec signifie la fin abrupte d’une carrière dans les sous-marins. Les 40% en moyenne qui ne réussissent pas le stage sont immédiatement débarqués. Ils ne remettront jamais le pied à bord d’un sous-marin.
Pas la peine de se demander pourquoi la Navy l’appelle "The Perisher" (celui qui va périr).
Source : Sky News (Grande-Bretagne)