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Israël dispose d’une capacité de seconde frappe, c’est-à-dire la capacité de frapper un ennemi, même si cet ennemi a déjà détruit Tel Aviv.
Les Israéliens utilisent une "triade" presque comme les Etats-Unis, avec des bombardiers, et des missiles basés à terre et à bord de sous-marins, tous contrôlés depuis un centre de commandement et de contrôle multi-nodal. AUCUN ennemi ne peut être sûr de détruire les capacités nucléaires d’Israël, même avec l’attaque la plus destructrice.
La clé de voute de cette stratégie est constituée par ses sous-marins. Les Israéliens ont acheté 2 sous-marins Dolphin à l’Allemagne dans les années 90 (payés pour moitié par des fonds américains) et les ont modifié pour emporter des missiles de croisière à tête nucléaire d’une portée permettant de frapper toute nation qui pourrait les attaquer. Les missiles de croisière sont adaptés aux tubes lance-torpilles. Ils fournissent à Israël une capacité de second frappe dans l’éventualité improbable que ses avions et missiles seraient détruits par une première attaque.
Il s’agit d’un système de commandement et de contrôle sophistiqué. Des lasers bleu-vert, pouvant pénétrer dans l’eau de la mer, développés en partie dans un laboratoire militaire américain, peuvent être utilisés pour communiquer avec les sous-marins afin de les alerter. Dans une situation où la guerre serait imminente ou aurait en fait commencé, des missiles transportant les lasers seraient lancés pour envoyer aux sous-marins le signal de venir à l’immersion périscopique pour recevoir de nouveaux ordres.
Les lasers bleu-vert, comme ceux qu’Israël a développé dans les années 80, peuvent pénétrer l’eau de mer jusqu’à 1.000 mètres sur une zone de 16.000 km².
Source : MSNBC (Etats-Unis)