Anciens rivaux militaires, qui en étaient arrivés à (…)
Un convoi exceptionnel est attendu ce matin, dans le (…)
La France craint de voir déferler par la mer des centaines de réfugiés anjouanais à Mayotte. D’importantes mesures sont prises dans la collectivité territoriale pour accueillir cette nouvelle vague d’immigrés.
Depuis une huitaine de jours, le débarquement militaire sur l’île rebelle d’Anjouan se précise dans les actes.
A Mayotte, l’île la plus proche d’Anjouan, depuis une dizaine de jours, ce n’est plus un secret, la Marine nationale croise dans le secteur avec pas moins de trois bâtiments, deux frégates, le Floréal et la Nivôse, avec à leur bord un hélicoptère Panther, accompagnées du patrouilleur la Boudeuse.
A terre, les militaires stationnés sur l’île au Lagon, notamment les 300 hommes du détachement de la Légion étrangère, sont en état de préalerte, tout comme le centre hospitalier de Mayotte, les personnels de santé étant priés de garder leur portable en veille.
Si les hostilités s’engageaient, des équipes médicales sont prêtes à embarquer à bord de la Boudeuse pour se porter au-devant des réfugiés éventuels et des blessés venant d’Anjouan afin de les amener dans un poste médical de campagne qui serait monté dans le port de Longoni, au nord de Mayotte.
Déjà, selon la police aux frontières, une cinquantaine de kwassa-kwassa ont été repérés à Anjouan : “Deux mille réfugiés peuvent arriver d’un coup, nous préparons des centres d’accueil”, s’est confié au quotidien Ouest France le commandant Patrick Valayer, le numéro 2 de la PAF à Mayotte.
Et selon notre confrère des Nouvelles de Mayotte, si la menace de débarquement sur Anjouan se précisait, des militaires français pourraient intervenir pour exfiltrer les ressortissants français se trouvant sur l’île rebelle.
Source : Clicanoo