Les patrons de la Royal Navy n’arrivent pas àfaire passer le message

  • Dernière mise à jour le 21 octobre 2007.

Alors que le ministère des Finances Britannique cherche àtrouver de l’argent pour financer l’effort de guerre en Irak, les dirigeants de la Royal Navy ont beaucoup de mal àfaire prendre conscience au public et aux politiques qu’elle joue un rôle crucial dans les opérations en Afghanistan et en Irak.

En Grande-Bretagne, l’attention des médias, et donc du public et des hommes politiques, est concentrée sur les opérations terrestres qui se déroulent en Irak et en Afghanistan. La réputation de la Royal Navy a été ternie par la prise en otages de marins par l’Iran.

A la recherche de financements pour les opérations terrestres, le ministère des finances effectue des coupes sombres dans les autres activités et dans les programmes de construction. Une partie des navires de la Royal Navy seraient bloqués à quai par manque de carburant ou de pièces détachées. Certains projets de construction de frégates pourraient être remise en cause. Pour l’instant, protégé parce que devant bénéficier à la circonscription du premier ministre, le projet de 2 porte-aéronefs n’a pas été touché.

Pourtant, la Royal Navy participe de façon importante aux opérations, y compris terrestres, allant même jusqu’à effectuer l’entretien de véhicules blindés de l’armée de terre. Mais rien ne semble y faire : cela n’intéresse ni les médias, ni le public.

Un point a tout de même semblé retenir, un temps, l’attention de certains tabloïds : si la réduction du format de la Royal Navy était aussi importante que souhaitée par le ministère des finances, elle aurait moins de navires que la Marine Nationale française. Et cela serait une première depuis des siècles. “Shocking, isn’it [1] ?”

Notes :

[1Choquant, n’est-ce pas ?