L’ancien porte-avions devrait partir en Inde avec (…)
Comme il voyage toujours, il vit avec un minimum de (…)
Suite à la signature, il y a quelques semaines, d’un accord de coopération entre le chef d’état-major de la Marine et son homologue britannique, le premier Lord de l’Amirauté, voici quelques éléments supplémentaires sur le cadre de cette entente.
– Cela fait maintenant 8 ans que les 2 marines ont signé leur première entente, la dernière date de l’an dernier. La signature a eu lieu sur le porte-avions Charles De Gaulle à Portsmouth, durant les cérémonies de célébration du centenaire de l’Entente Cordiale en juin 2004. Chaque Parlement (Chambre des Communes et Assemblée Nationale) reçoit une copie de l’accord.
– Cet accord façonne les relations bilatérales entre les 2 marines à la satisfaction de chacune. 13 groupes de travail, chacun dirigé par un officier supérieur, coordonne l’activité et le niveau de coopération entre les 2 marines.
– Un contre-amiral de chaque marine, co-président du comité qui chapeaute les groupes de travail, publie chaque année une directive aux présidents de groupe de travail qui indique les axes, les sujets-clés, sur lesquels il faut se concentrer dans l’année. Les axes de coopération vont des nouveaux porte-avions (CVF & PA2), à des déploiements de groupes en commun (AGAPANTHE en 04 (HMS GLOUCESTER a escorté le CDG), et MARSTRIKE 05 (FS GUEPRATTE qui escorte le HMS INVINCIBLE) à des échanges de personnel ou à des doctrines communes.
– Les co-présidents examinent 2 fois par an les progrès réalisés depuis la publication de la Directive et, à la fin de chaque année, un rapport est adressé par les chefs d’état-major aux ministres détaillant le niveau de coopération obtenu et les activités clés prévues pour l’année suivantes.
– Activités de liaison. L’école navale française et son équivalent britannique entretiennent de bonnes relations ; l’école navale participera à la régate du centenaire de son homologue cet été. En outre, les 2 pays ont depuis longtemps un programme d’échange entre les 2 marines : les 9 officiers d’échange remplissent des postes comme : — équipage d’hélicoptère, — officier d’état-major, — enseignant à l’école navale, — plongeur, — contrôleur de vol sur le CDG, — ingénieur.
D’autres possibilités à l’étude envisagent une participation française à l’entraînement des porte-aéronefs de la Royal Navy et aux états-majors de bataille britanniques.
Source : DefenseNews.com