La coopération entre les marines britanniques et françaises

  • Dernière mise à jour le 15 mars 2005.

Suite àla signature, il y a quelques semaines, d’un accord de coopération entre le chef d’état-major de la Marine et son homologue britannique, le premier Lord de l’Amirauté, voici quelques éléments supplémentaires sur le cadre de cette entente.

 Cela fait maintenant 8 ans que les 2 marines ont signé leur première entente, la dernière date de l’an dernier. La signature a eu lieu sur le porte-avions Charles De Gaulle à Portsmouth, durant les cérémonies de célébration du centenaire de l’Entente Cordiale en juin 2004. Chaque Parlement (Chambre des Communes et Assemblée Nationale) reçoit une copie de l’accord.

 Cet accord façonne les relations bilatérales entre les 2 marines à la satisfaction de chacune. 13 groupes de travail, chacun dirigé par un officier supérieur, coordonne l’activité et le niveau de coopération entre les 2 marines.

 Un contre-amiral de chaque marine, co-président du comité qui chapeaute les groupes de travail, publie chaque année une directive aux présidents de groupe de travail qui indique les axes, les sujets-clés, sur lesquels il faut se concentrer dans l’année. Les axes de coopération vont des nouveaux porte-avions (CVF & PA2), à des déploiements de groupes en commun (AGAPANTHE en 04 (HMS GLOUCESTER a escorté le CDG), et MARSTRIKE 05 (FS GUEPRATTE qui escorte le HMS INVINCIBLE) à des échanges de personnel ou à des doctrines communes.

 Les co-présidents examinent 2 fois par an les progrès réalisés depuis la publication de la Directive et, à la fin de chaque année, un rapport est adressé par les chefs d’état-major aux ministres détaillant le niveau de coopération obtenu et les activités clés prévues pour l’année suivantes.

 Activités de liaison. L’école navale française et son équivalent britannique entretiennent de bonnes relations ; l’école navale participera à la régate du centenaire de son homologue cet été. En outre, les 2 pays ont depuis longtemps un programme d’échange entre les 2 marines : les 9 officiers d’échange remplissent des postes comme :
— équipage d’hélicoptère,
— officier d’état-major,
— enseignant à l’école navale,
— plongeur,
— contrôleur de vol sur le CDG,
— ingénieur.

D’autres possibilités à l’étude envisagent une participation française à l’entraînement des porte-aéronefs de la Royal Navy et aux états-majors de bataille britanniques.

Source : DefenseNews.com