Nouvelles capacités, exploration d’escales, interopérabilité
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L’exercice Chesapeake vise à améliorer l’interopérabilité, à consolider le partenariat de défense bilatéral franco-américain et à approfondir la compréhension des capacités alliées.
« Alors que la marine américaine célèbre 250 ans d’excellence militaire, il est tout à fait approprié que nous menions l’exercice Chesapeake avec la marine française », a déclaré le vice-amiral Doug Perry, commandant de la 2e flotte américaine. « L’alliance militaire et diplomatique monumentale entre les États-Unis et la France a contribué à garantir l’indépendance de notre nation en 1783, dynamisant une relation de défense stratégique qui perdure aujourd’hui. »
Au cours de l’exercice Chesapeake, les forces navales américaines et françaises mèneront des opérations aériennes, des certifications de péniches de débarquement, des opérations amphibies et des échanges de personnel afin d’améliorer leur interopérabilité et de développer leur capacité à opérer ensemble efficacement. Chaque événement verra les forces et les moyens des alliés historiques travailler côte à côte, souvent de manière interchangeable, afin de démontrer la capacité des deux nations à combattre et à vaincre ensemble. Au final, cela soulignera notre engagement commun en faveur de la sécurité mondiale, qui témoigne du lien particulier qui nous unit de part et d’autre de l’Atlantique.
Les unités participantes de la marine américaine comprennent le commandant de la 2e flotte américaine, l’escadron amphibie 4, le bâtiment amphibieUSS Oak Hill (LSD 51) et le groupe de plage navale Two, qui comprend l’unité Beachmaster TWO (BMU 2) et l’unité d’assaut FOUR (ACU 4), ainsi qu’un détachement de l’escadron de combat maritime d’hélicoptères (HSC) 28.
« L’exercice Chesapeake nous offre une occasion cruciale d’améliorer notre préparation et de renforcer nos relations avec un allié clé de l’OTAN », a déclaré le colonel Ben Reid, commandant de la 26e unité expéditionnaire des Marines et de la Force opérationnelle air-sol marine spéciale – Alert Contingency MAGTF (SPMAGTF-ACM). « S’entraîner aux côtés de la 13e brigade d’infanterie de marine française renforce notre interopérabilité et nous permet d’être prêts à intervenir ensemble, partout et à tout moment. »
Aux côtés des forces américaines, les unités françaises impliquées comprennent le porte-hélicoptères Mistral et la frégate Surcouf. Ces deux navires français constituent le groupe opérationnel Jeanne d’Arc, parti de Toulon, en France, pour un déploiement annuel d’aspirants de cinq mois dans la région de l’Atlantique et du cercle polaire arctique. Parmi les autres unités françaises participantes figurent un détachement de la 6e brigade de cavalerie de l’armée de terre, composé d’unités de la Légion étrangère française ; un état-major tactique, une section de commandement, un peloton de cavalerie du 1er régiment étranger de cavalerie, une section d’appui de mortiers de 120 mm transformable en section de combat d’infanterie de la 13e demi-brigade de la Légion étrangère, et une unité d’intervention sur la plage du 1er régiment étranger du génie.
« On ne saurait trouver de nom plus approprié que Chesapeake, car c’est un témoignage intemporel de la coopération navale entre nos deux nations », a déclaré le capitaine Quentin Vieux-Rochas, commandant du Mistral. « Nous sommes heureux que nos officiers en formation aient l’opportunité de s’engager dans ce partenariat durable dès le début de leur carrière et nous sommes impatients de démontrer une fois de plus notre interopérabilité éprouvée. Le Groupement d’Opérations Jeanne d’Arc et toutes ses composantes sont fiers de participer à cet exercice ambitieux, point d’orgue de notre déploiement et symbole de notre amitié. »
Source : US Navy