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Les Philippines et leurs alliés, dont le Canada, le Japon et les Etats-Unis, ont démarré cette semaine la phase maritime de l’exercice Sama Sama 2024 en mer de Chine méridionale.
L’édition 2024 de l’exercice Sama Sama, ce qui signifie “ensemble” en langue Tagalog, comporte des activités de haute intensité, comme des tirs sur cible au-delà de l’horizon, la lutte contre des drones et la lutte anti-sous-marine.
Alors qu’elle était jusque là équipée de bâtiments datant de la 2è Guerre Mondiale, la marine des Philippines a lancé en 2012 un programme de modernisation suite à la montée des tensions en mer de Chine méridionale et dans le détroit de Luzon Strait. Elle est toujours en train d’apprendre les tactiques modernes de la guerre navale.
Cette année, les participants sont la frégate philippine BRP Jose Rizal, BRP Waray, le patrouilleur BRP Nestor Reinoso, la frégate canadienne HMCS Vancouver et le destroyer américain USS Howard. Un avion de patrouille maritime japonais a aussi participé à l’exercice. Des militaires australiens, britanniques et français étaient aussi présents, mais il n’est pas clair si ces pays étaient observateurs ou participaient directement.
L’exercice Sama Sama se distingue par le fait qu’il comporte aussi des aspects de lutte anti-surface, anti-aérien et anti-sous-marine, de ravitaillement à la mer et des opérations de recherche et sauvetage.
Avec les actions de plus en plus agressives de la Chine en mer de Chine méridionale, jusqu’à la zone économique exclusive des Philippines, le pays participe à des exercices plus fréquents et plus nombreux avec ses alliés.
Source : US Naval Institute (Etats-Unis)
