L’essai d’une torpille à propulsion nucléaire russe « raté pour des problèmes techniques »

  • Dernière mise à jour le 12 novembre 2022.

L’essai par la Russie d’une torpille à propulsion nucléaire, pouvant emporter une tête 100 plus puissante que la bombe d’Hiroshima, a échoué après avoir connu des problèmes techniques, selon des responsables de services américains de renseignement.

La torpille à propulsion nucléaire, baptisée Poseidon, est lancée depuis le Belgorod, le plus grand sous-marin au monde, entré en service cet été. Selon la Russie, la torpille Poseidon aurait la capacité de détruire des villes entières en déclenchant un tsunami.

Jeudi dernier, des sources américaines ont indiqué qu’elles avaient observé le Belgorod se préparer pour un essai, puis quitter la zone de test et rejoindre son port d’attache sans effectuer l’essai. Selon elles, la cause serait la conséquence de problèmes techniques.

Pour un diplomate occidental, « cela pourrait la conséquence d’une pratique générale dans l’armée russe, comme lorsqu’elle envoie des troupes mal entraînées et sous-équipées en Ukraine. L’industrie de défense russe connait une période difficile. On peut aussi voir que les sanctions occidentales sur les équipements militaires de haute technologie ont un effet et doivent être poursuivies. »

La fenêtre pour tester la torpille va se refermer sous peu, l’océan Arctique va se recouvrir de glace empêchant la tenue de l’essai.

Les torpilles Poseidon ressemblent à des drones parce qu’elles peuvent être télécommandées pour pénétrer les défenses de l’ennemi. Elles ont une portée théoriquement illimitée grâce à leur propulsion nucléaire. Elles ont les mêmes forme et dimensions que des torpilles normales à l’exception de la longueur qui est de 24 m. Elles ne peuvent donc être lancées que depuis des sous-marins conçus à cet effet. Selon les sources, la vitesse irait de 60 à 110 nœuds.

Source : Daily Mail (Grande-Bretagne)