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Le sous-marin nucléaire lanceur d’engins britannique HMS Vanguard se trouve aujourd’hui encore dans un chantier naval du sud de l’Angleterre. Pourtant, sa période de modernisation de 3 ans devait se terminer en 2018.
Des sources du ministère de la défense ont indiqué que le sous-marin ne devrait pas être opérationnel au plus tôt avant le milieu de l’année prochaine, avec 4 ans de retard.
Ce retard s’explique par une combinaison de problèmes technique et de restrictions liées à l’épidémie de Covid-19.
Des fissures microscopiques ont été détectées il y a 10 ans dans des barres de combustible nucléaire similaires à celles utilisées sur le HMS Vanguard, sur un réacteur d’essai à Dounreay in Caithness.
Cela a conduit le ministère de la défense à faire renouveler le combustible du HMS Vanguard alors même que son réacteur n’avait pas été conçu pour cela.
Des sources industrielles expliquent que les ingénieurs de Babcock, le chantier naval de Devonport, ont pris du retard dans l’étude de la manière de réouvrir puis refermer le réacteur en sécurité.
Comme le chantier naval est le seul habilité à moderniser les sous-marins nucléaires de la Royal Navy, ce retard a affecté la modernisation d’un autre SNLE, le HMS Victorious.
Ce dernier a besoin de réparations urgentes qui ne peuvent avoir lieu tant que le HMS Vanguard occupe la cale sèche de Devonport.
Source : The National (Ecosse)