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La marine américaine a effectué plusieurs ajustements de ses procédures à bord des bâtiments de surface et des chantiers navals à la suite de l’incendie qui a ravagé l’an dernier un bâtiment amphibie.
L’US Navy a porté une attention renouvelée à la sécurité incendie et modifié la façon dont elle contrôle les bâtiments de surface pour s’assurer qu’ils soient prêts à combattre des incendies, après que l’ex-USS Bonhomme Richard ait brûlé l’an dernier pendant plusieurs jours à San Diego, un incendie qui l’a si gravement endommagé qu’il a dû être démantelé.
« Ils ont commencé à renforcer les procédures, » explique le Senior Chief Petty Officer David Hafoka à bord de l’USS Kansas City. « Une des choses qui ont déjà été modifiées, c’est la manière dont sont organisées les rondes, qui permettent de s’assurer en passant dans chaque compartiment du navire que tout se passe bien. Avant, elles étaient organisées par le chef mécanicien et le responsable des pompiers. »
« Maintenant, et cela vient directement de l’état-major de la Flotte du Pacifique, elle sont organisées par le chef mécanicien, le responsable des pompiers, l’officier de garde et le chef de service. Tous doivent faire des rondes 3 fois par jour et ils ne peuvent les faire ensemble, » indique-t-il. « Les rondes doivent passer dans tous les locaux techniques et ils doivent s’assurer que le bâtiment est capable, et qu’ils sont capables, de combattre un incendie ou un autre type d’incident. »
Désormais, toutes les 2 heures, un marin effectue une ronde pour vérifier chaque compartiment et s’assurer que le navire est capable de combattre un incendie.
Les pompiers doivent aussi subir plus d’entraînements. De plus, la Navy a instauré des vérifications supplémentaires pour les navires qui vont subir des périodes d’entretien au part. La marine insiste que les marins doivent savoir ce qui se passe à bord de leur navire, y compris durant les périodes d’entretien au port.
« Il y a de nouvelles exigence lorsqu’un navire est en entretien à quai. Les organismes qui effectuent réellement les travaux doivent faire des réunions de présentation, » explique-t-il.
« Par exemple, lorsque vous faites passer un tuyau ou un câble par un panneau, ils doivent être étiquetés et pouvoir être débranchés rapidement pour pouvoir refermer le panneau. »
L’US Navy évalue aussi la possibilité d’ajouter 2 semaines à la formation initiale des marins pour qu’ils puissent recevoir plus de formation à la lutte contre les incendies.
La marine américaine s’interroge aussi sur la façon de travailler avec les pompiers locaux, qui ne sont pas formés à combattre un incendie à bord de navires et sur la façon de combattre un incendie en mer durant un conflit.
Comment faire si un bâtiment en mer subit un incendie similaire à celui du Bonhomme Richard ? Alors que vous n’avez pas la possibilité d’appeler de l’aide depuis la terre ni d’évacuer le navire ? Comment combattre un incendie comme celui-ci ? Voici les leçons qui doivent encore être tirées de l’incendie du Bonhomme Richard.
Source : US Naval Institute (Etats-Unis)