Le Charles de Gaulle a quitté Toulon ce dimanche matin. (…)
En avril, l’Inde et la France vont cimenter leur (…)
Du 22 février au 5 mars, l’OTAN organise en Méditerranée centrale un exercice de lutte anti-sous-marine et anti-surface, avec la participation du groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle.
L’exercice “Dynamic Manta 2021” réunira des bâtiments de surface de France, Grèce, Italie, Espagne et Turquie, des sous-marins de France, Allemagne, Italie, Turquie et Etats-Unis, des avions de patrouille maritime, ainsi que le porte-avions Charles de Gaulle et son escorte constitué de navires venant d’Allemagne, de Grèce et des Etats-Unis.
L’exercice a été planifié et sera exécuté dans le strict respect des précautions et mesures sanitaires.
L’exercice “Dynamic Manta” est l’un des 2 plus importants exercices de lutte anti-sous-marine à être organisé chaque année, avec “Dynamic Mongoose” en mer du Nord.
« Comme tous les exercices organisés par l’OTAN, cet exercice va démontrer la volonté et la capacité de l’OTAN à conserver la résilience et la préparation et à maintenir la sécurité des pays alliés, » expliqué le vice-amiral Piaton, commandant adjoint du commandement maritime allié.
Cette année, le groupe aéronaval participera à l’exercice pour une période limitée. Il s’agit d’une opportunité de renforcer ses compétences dans le domaine de la lutte anti-sous-marine et de renforcer l’interopérabilité.
L’exercice se déroulera autour de la Sicile, pas loin de la base aéronavale de Sigonella.
Pour le contre-amiral E. Andrew Burcher, commandant des sous-marins de l’OTAN et directeur de l’exercice, « ce qui est intéressant cette année, c’est que le groupe aéronaval du Charles de Gaulle va traverser la zone d’exercice. C’est une opportunité unique à la fois pour les sous-marins et les bâtiments de surface de combattre dans un environnement difficile. Le sous-marin va regarder comment il peut s’attaquer à une cible de grande valeur pendant son transit. Et dans le même temps, le groupe aéronaval pourra s’entraîner à naviguer dans un environnement comportant de nombreux sous-marins et s’entraîner à la lutte anti-sous-marine. C’est une occasion unique. Nous tirons parti de l’intégration du calendrier des opérations nationales dans les opérations de l’OTAN. »
Source : Sea Power Magazine (Etats-Unis)