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La France a entamé le "désengagement progressif" des moyens militaires affectés à l’aide aux victimes du raz-de-marée du 26 décembre en Indonésie, a indiqué lundi l’état-major des armées dans un communiqué.
Les hélicoptères Puma de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre ont quitté l’Indonésie lundi, la majeure partie du personnel militaire envoyé dans ce pays dans le cadre de l’opération "Beryx" devant rentrer en France jeudi, selon l’état-major.
Le bâtiment La Marne, qui avait remplacé la Jeanne d’Arc au large des côtes indonésiennes le 9 février, a pour sa part quitté cette région dimanche "pour reprendre le cours normal de ses activités en océan Indien et transiter vers Abu Dhabi".
Les détachements de liaison mis en place à Meulaboh et Banda Aceh, les deux principales villes touchées par le raz-de-marée sur la côte occidentale de Sumatra, ont également été relevés dimanche.
Deux avions de transport Transall devaient rentrer en France début mars, et "un centre opérationnel de désengagement restera en place à Medan (est de l’île de Sumatra) jusqu’au départ des derniers moyens militaires français", selon l’état-major.
Un millier de militaires français au total a participé à cette opération humanitaire en faveur de l’Indonésie, dont un détachement de la Légion étrangère qui a réhabilité cinq écoles de Meulaboh. Une vingtaine de médecins officiers français ont également contribué à une campagne de vaccination contre la rougeole de 8.800 enfants, coordonnée par l’Unicef. Les moyens aériens français déployés ont permis d’acheminer plus de 480 tonnes de ravitaillement humanitaire.
En Thaïlande, en revanche, "l’équipe composée de douze militaires français de la gendarmerie et du Service de santé des armées poursuivra son travail d’identification des corps", selon l’état-major.
Source : L’express
