Les matelots de Perpignan ont suivi « Le Chant du Loup » !

  • Dernière mise à jour le 1er mars 2019.

Vendredi 22 février soir, la Marine Nationale a jeté l’ancre au cinéma Mega Castillet de Perpignan. Plus de 90 personnes, militaires et familles ont répondu présent.

Alors que la Préparation Militaire Marine de Perpignan porte le nom d’un sous-marinier qui a disparu en mer il y a 51 ans, le Quartier Maitre Radio Jean François FORT, la sortie du film Français « Le Chant du Loup » est l’occasion de lui rendre un bel hommage et de mettre « en lumière » un monde méconnu et discret par nature.
Le Chant du Loup ? C’est un cri surgi des profondeurs que seuls perçoivent les sous-mariniers. Un signal qui indique que le bâtiment est repéré. Le sous-marin français est pris en chasse par un hélicoptère iranien. C’est par cette longue scène de traque que débute Le Chant du loup, au cinéma mercredi 20 février. Une plongée très réaliste à bord d’un sous-marin nucléaire.

Au cœur de l’intrigue, un jeune sous-marinier incarné par François Civil. C’est lui qui décèle avec précision les sons et identifie d’éventuelles menaces. Pour retranscrire ce monde clos et méconnu, les acteurs ont pu eux-mêmes embarquer avant leur tournage en studio.

17 millions d’euros de budget.

La marine nationale a bien saisi l’intérêt d’un tel film, le premier de l’ancien diplomate Antonin Baudry : formation des acteurs, de vrais marins comme figurants et mise à disposition de ses propres moyens. "C’est compliqué d’attirer les gens. Si ça peut donner envie de s’engager, c’est le bienvenu", explique le capitaine de frégate Pierre, commandant du sous-marin nucléaire Rubis.

L’autre intérêt pour les armées, c’est l’arme nucléaire. D’ici 15 ans, la France doit moderniser sa dissuasion et convaincre l’opinion de ses choix coûteux. Le film véhicule l’idée d’une menace bien réelle. Un film à grand spectacle : 17 millions d’euros de budget pour un film au service de la France.

LV® Ludovic, PMM Perpignan