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Un brouillon de la Revue de Posture Nucléaire rédigée par le Pentagone confirme l’existence d’un drone sous-marin à propulsion nucléaire russe, une capacité dont le département américain de la défense n’avait jamais fait état publiquement jusqu’à présent.
« En plus de moderniser les systèmes nucléaires hérités de l’Union Soviétique, la Russie développe et déploie de nouveaux lanceurs et têtes nucléaires, » indique un brouillon non-classifié de la Revue de Posture Nucléaire.
Le drone sous-marin russe — surnommé “Kanyon” par le Pentagone et dont le nom complet est système multi-fonction océanique Status-6 — a été testé au moins une fois.
Le 27 novembre 2016, les renseignements américains ont détecté le Status-6 après son lancement depuis un sous-marin de la classe Sarov utilisé pour tester et valider de nouvelles technologies. Selon la presse russe, il pourrait être équipé d’une tête nucléaire de 100 mégatonnes.
Le Status-6 a été construit par le bureau d’études Rubin. Selon un document montré à la télévision russe, le drone aurait un rayon d’action de 10.000 km, une vitesse de plus de 56 nœuds et il peut descendre à 1.000 m de profondeur.
Il a été conçu pour pouvoir être lancé par au moins 2 classes de sous-marins nucléaires, dont la classe Oscar. Ces derniers peuvent transporter 4 drones Status-6 à la fois.
Source : Navy Times (Etats-Unis)