Rapport de l’US Navy sur l’échouage de l’USS Antietam en janvier dernier

  • Dernière mise à jour le 25 août 2017.

A la suite de la collision du destroyer John S. McCain lundi dernier, l’amiral commandant la flotte du Pacifique se lamentait mardi qu’une série d’accidents à la mer se soient produites lors « d’opérations les plus simples. »

Et pourtant des problèmes similaires étaient déjà apparus il y a quelques mois, lorsque le croiseur Antietam s’était échoué dans la baie de Tokyo en janvier, une erreur couteuse en parti provoquée par une prise de mouillage baclée, selon une enquête interne de la Navy.

Cette enquête a soulevé la question de savoir si des marins pouvaient mouiller correctement une ancre et a conduit le commandant de la Surface Naval Force, le vice-amiral T.S. Rowden à ordonner un examen des manuels techniques existants pour vérifier qu’ils expliquent suffisamment comment mouiller une ancre.

« Il faut vérifier si des procédures définissant les conditions nécessaires pour mouiller une ancre existent actuellement, » écrivait en avril l’amiral Rowden dans sa lettre de transmission de l’enquête.

L’enquête sur l’échouage de l’Antietam dévoile une maitrise apathique des manœuvres maritimes et un leadership douteux qui sont désormais la principale inquiétude des dirigeants de la Navy.

Mardi, le commandant de la flotte du Pacifique, l’amiral Scott Swift, a envoyé un message aux commandants, expliquant que la flotte avait connu « une série d’incidents malheureux, dont certains ont entraîné la mort de certains camarades de bord, » alors que des opérations de base, comme une prise de mouillage, la navigation, la gestion de contacts de surface et des qualifications sur porte-avions, étaient en cours.

Source : Navy Times (Etats-Unis)