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La prolifération des communications radio dans les zones de conflit proches du littoral, signifie que les sous-marins sont un moyen de recueillir du renseignement électronique de plus en plus importante.
Le recueil de renseignement électronique est subordonné à la sécurité du sous-marin. Lorsqu’il se trouve sous la menace de bâtiments de lutte anti-sous-marine, son rôle sera de recueillir des communications tactiques, avec une exposition minimale des mâts de communication du sous-marin.
En l’absence de menace ASM, ce recueil s’étend à toutes les bandes de fréquence, permettant de construire une image complète de la situation opérationnelle en collectant, enregistrant et positionnant les signaux HF à UHF.
Sur le plan géographique, l’attention est portée sur les zones urbanisées proches du littoral dans les régions de crise, les ports, les routes de navigation et les zones d’essai, d’entraînement et de manœuvre militaires. Le sous-marin permet aussi de s’intéresser à des signaux insuffisamment couverts par d’autres moyens.
Pour écouter les communications tactiques VHF (entre 30 et 88 MHz) et UHF (partie basse du spectre), il faut se trouver en ligne de vue directe. Seuls les sous-marins peuvent s’approcher suffisamment. Le sous-marin peut aussi intercepter les données de télémétrie lors d’essai en vol de missiles.
L’analyse a posteriori des signaux interceptés peut permettre d’identifier des routines et des tendances, et mettre à jour les bases de données.
Source : Shephard Media (Grande-Bretagne)